Dion Ngute vient de tenir son tout premier Conseil de cabinet
Le Premier ministre Dion Nguté a tenu son tout premier conseil de cabinet le 31 janvier 2019. Il en est ressortit que le Cameroun doit boucher un trou de 800 milliards de FCFA creusé par des importations non indispensables et la faible promotion des produits de nos artisans. Les travaux se sont ouverts à 10 heures avec le propos liminaires du chef du gouvernement et se sont achevés après plus de 3 heures d’échanges indispensables aux réglages de l’action gouvernementale.
Après le renouvellement de ses félicitations aux nouveaux promus et à ceux à qui le Président Paul Biya a renouvelé sa confiance le 4 janvier dernier, Dion Ngute a rappelé aux uns et aux autres lors de ce conseil de cabinet les grands axes de l’action gouvernementale du septennat des grandes opportunités qui sont essentiellement le développement économique, la paix sociale, la sécurité aux frontières, la prise en compte des aspirations des jeunes et des femmes et l’unité nationale. Le premier ministre a par la suite invité le Ministre des finances, Louis Paul motaze, à entretenir l’assistance sur l’impact des importations sur la balance des paiements du Cameroun. De la bouche même du ministre des finances, le Cameroun a un trou de 800 milliards de FCFA creusé par l’importation massive et tous azimuts de ce que ses artisans et citoyens peuvent pourtant produire, sa faible production actuelles, la faiblesse de ses industries, mais surtout la promotion insuffisante du Made In Cameroun.
Le Conseil de cabinet et exigences de sobriété
Il faut signaler que cela est une réalité dangereuse pour un pays qui se veut émergent en 2035, d’autant plus que cet argent qui s’en va faire la prospérité d’autres Etats aurait dû être utilisé par le Cameroun. Il en a besoin dans des secteurs névralgiques pour le développement tels que l’éducation, la santé ou le logement social et pourquoi pas tout simplement être réinjecté dans son tissu industriel afin de permettre à ce dernier d’être beaucoup plus compétitif et de produire ce que les camerounais consomment. On est là en face d’un dangereux glissement qui agit en un effet contraire aux efforts que de nombreux citoyens fournissent dans la lutte contre la pauvreté.
Pour le ministre des finances, si le Cameroun doit reprendre les rênes de son économie, il n’y a pas d’alternative. Il faut redresser cette courbe qui démontre que le tissu économique est bel et bien touché dans son envol. La réponse que Luc Magloire Atangana, le ministre du Commerce a donné à cette préoccupation est qu’il faut maximiser la promotion des produits fabriqués par nos artisans et aussi le Made in Cameroun. Lors de ce conseil de cabinet, le ministre du commerce a insisté sur la nécessité de rendre les produits camerounais disponibles, accessibles, mais surtout compétitifs à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. Il s’agit ici, selon monsieur le ministre de l’agriculture, de maximiser la mise en lumière non seulement de nos producteurs, mais aussi de leurs produits et labels car c’est ainsi que de nombreux camerounais et étrangers auront la conscience de l’existence des produits camerounais, à côté d’autres produits qui, à coups de matraquage promotionnel sont très discutés, alors même que la qualité est moindre. A la fin des travaux, le Premier ministre Dion Ngute a rappelé à ses collaborateurs que seul le travail en « synergie » permettra l’atteinte de ces objectifs indispensables à l’amélioration à court terme du quotidien des Camerounais.
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