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Christiane Taubira enfonce le Franc CFA au Burkina Faso

Christiane Taubira, ancienne ministre de l'Etat de France

Christiane Taubira

« Il n’est pas dans les faits un instrument de souveraineté … par conséquent je considère le débat légitime », Christiane Taubira. En visite au Burkina Faso, le pays des hommes intègres, Christiane Taubira, figure de la gauche française et ancienne ministre de la justice de l’Etat de France enfonce un peu plus le clou dans le cœur du CFA, le dernier vestige colonial calqué sur la politique monétaire que les nazis d’Hitler avaient mise en place contre la France de Vichy.

Christiane Taubira que l’on reconnait dans son franc-parler, qui avait démissionné sous Hollande parce qu’elle n’était pas d’accord avec  le projet de loi sur la déchéance de nationalité et qu’elle a refusé de défendre à l’Assemblée nationale : «Je quitte le gouvernement sur un désaccord politique majeur. Je choisis d’être fidèle à moi-même, à mes engagements, à mes combats, à mon rapport aux autres, fidèle à nous tels que je nous comprends.». Elle a repris son combat contre l’injustice. Cette fois-ci sur la terre de ses ancêtres. Depuis quelques semaines, elle sillonne les pays du continent pour échanger avec les jeunes, les étudiants.

Un coup de pouce au combat contre le FCFA

Dans l’enceinte de l’Université de Ouagadougou, Christiane Taubira vient de dire le contraire et sans langue de bois aux adaptes de la servitude volontaire, et du complexe de Stockholm décrié par l’économiste Camerounais Joseph Tchundjang Pouemi qui a été assassiné comme de nombreux autres Africains défenseur de la sortie du Franc des colonies françaises, essaient de vendre aux Africains depuis que le débat sur le Franc CFA est véritablement mis sur la table.




L’ancienne garde des Sceaux du territoire français vient de donner u coup de pouce au combat de mise à mort de cette monnaie. Lors d’un échange avec les étudiants burkinabè, la Française d’origine guyanaise a clairement donné sa position sur le FCFA : « Je vous dis très franchement ce que je viens de vous dire, le CFA, comme toute monnaie au monde doit être un instrument de souveraineté. Il n’est pas dans les faits un instrument de souveraineté et par conséquent je considère que le débat est légitime ». L’arrimage du FCFA à l’euro ne participe pas à l’indépendance réelle des pays africains qui l’ont pour monnaie selon certains analystes. Pour rappel, 14 pays Africains utilisent cette monnaie.

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