Site icon Saimondy Actualités

ZLECA : le Cameroun gagnerait à ratifier le projet de libre-échange africain

Logo Zleca, le Cameroun ratifie le projet de libre échange africain

Logo Zleca, le Cameroun ratifie le projet de libre échange africain

Avec l’acte de ratification de son parlement national de cet instrument juridique qui consacrera dès le 7 juillet prochain la levée des barrières entre économies africaines, le Cameroun se conformerait à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) si il ratifie l’Accord.

Avant même que le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur ne soit franchi depuis le 29 avril 2019, les regards n’ont cessé de lorgner le géant de l’Afrique centrale, le leader véritable de l’une des 5 grandes zones du continent. C’est ainsi que la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Camerounaise Vera Songwe, a été reçue à Yaoundé le 18 avril par Paul Biya, le chef de l’État du Cameroun. Ce vendredi, une session de l’Assemblée Nationale du Cameroun s’est donc prononcée en faveur de l’intégration de la première puissance de la CEMAC, la seconde de la CEEAC à la zone continentale. Ce projet de marché commun continental a pour objectif de renforcer la coopération intra africaine à travers la conquête de nouveaux marchés, l’optimisation des recettes douanières ainsi que la diversification des sources d’approvisionnement.

Priorité à la ZLECA selon Vera Songue

Dans son Article 3, l’Accord stipule que la Zone de libre-échange continentale sert à « créer un marché unique pour les marchandises et les services et faciliter la circulation des personnes et des biens ». Afin d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063. 40 pays l’ont signé le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda et 52 en tout à ce jour, depuis la création de la ZLECA en mars 2018 à Kigali sous l’impulsion du président Rwandais Paul Kagamé.




Ainsi, avec un marché de 1,2 milliard de personnes, la Zleca représentera un produit intérieur brut (PIB) de 2 500 milliards de dollars si les 55 États membres de l’Union africaine y adhèrent. Soit une augmentation du commerce intra-africain de 60 % d’ici 3 ans. Selon la CEA, la Zleca est l’unique opportunité pour les États de la sous-région Afrique centrale de redresser considérablement leurs économies et de contenir systématiquement les chocs associés à l’effondrement des cours des produits de base sur le marché mondial. Mais un autre géant est encore attendu, il s’agit du Nigeria qui n’est rien d’autre que la première économie du continent africain en PIB et en démographie. La phase opérationnelle du projet ZLECA entrera en vigueur dès juillet 2019, lors du sommet de l’UA au Niger.

Quitter la version mobile