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Moody’s : le Cameroun a la 2è économie la plus résiliente d’Afrique noire

L'économie camerounaise est la seconde la plus résiliente d'Afrique noire

L'économie camerounaise est la seconde la plus résiliente d'Afrique noire

Moody’s confirme que l’économie camerounaise est résiliente pour la 4ème année consécutive. Dans les réseaux sociaux, on vous donnera le Cameroun cadeau que vous n’en voudrez même pas ! On a beau dire aux Camerounais que leur pays est la 15ème économie d’Afrique qu’ils n’en croient pas mot. Dites-leur que le pays est classé 19ème par son Indice de Développement Humain (IDH), cet indicateur de l’accomplissement des citoyens dans leur pays qui classe les Camerounais devant les Nigérians de la première économie d’Afrique, les citoyens de la Côte d’ivoire, qu’ils vous riront au nez. Ils espéreront avoir plus vite le bon Dieu en confession que la vérité sur le Cameroun. Lorsqu’une note ou un avis est défavorable pour ce pays, on connait alors le buzz médiatique, et les médias qui en prennent gain et cause pour enfoncer le clou, non le marteau pour « taper le clou », une envie de croire que c’est le seul moment où le pays est dans leur vérité.

Dernièrement nous avons publié dans ce site les différents indicateurs économiques hissent très haut le Cameroun au-dessus de la Guinée équatoriale, le Rwanda. Une analyse qui tendait à faire taire tous ceux qui propagent partout que les pays des Présidents Obiang Nguema Mbasogo et Paul Kagame pourraient être économiquement au-dessus du Cameroun. Quelle incongruité ! Alors même que le bons sens demande à accepter que le Cameroun de Paul Biya est le Mastodonte de l’Afrique centrale, voire le second de la CEEAC où trône l’Angola pétrolier. J’en connais qui lisent déjà cet article en traitant mon approche de fierté creuse.

Ce que dit Moody’s

Cette fois-ci nous vous présentons le Rapport 2019 de l’agence Américaine Moody’s basée à New-York avec pour secteur d’activité les Finances. Il a été publié ce 15 août 2019. Dans Wikipédia elle est présentée comme « fondée en 1909 par John Moody (en), journaliste financier reconverti, qui crée la notation. La société jauge les risques des entreprises en s’appuyant sur une grille de notes, qui permet de résumer les risques pris par le créancier ». Sur Wikipédia toujours, cette agence est présentée comme un « holding de Moody’s Analytics, un fournisseur de solutions de gestion des risques, et Moody’s Investors Service, société active dans l’analyse financière d’entreprises commerciales ou d’organes gouvernementaux. Moody’s est également connue pour ses notations financières standardisées des grandes entreprises en fonction du risque et de la valeur de l’investissement. Elle a 40 % de parts de marché dans le domaine de l’estimation de crédit au niveau mondial. Ses principaux concurrents sont Standard & Poor’s (S&P), Fitch Ratings et Dagong ».

Cette agence vient donc de confirmer les nombreux discours du chef de l’Etat Camerounais Paul Biya qui ont toujours qualifié l’économie du Cameroun de résiliente. Donc si les Camerounais ne peuvent croire en leur Président, qu’ils ne cessent de prendre les dits d’un homme de 85 ans pour des astuces électorales, peut-être croiront-ils à cette agence qui n’est pas la seule à traiter l’économie du pays leader de l’Afrique centrale de résiliente. On se rappelle encore qu’au plus bas du prix du baril du Pétrole (BRENT), 30 Dollars, 12 janvier 2016 , l’économie Camerounaise a été la seule de tout le golfe du Guinée à avoir été traitée de résiliente et par le FMI, La Banque mondiale et des importantes agences de notation de rang mondial, y compris Moody’s.

Plus que résiliente

Il n’est plus à démontrer que lorsque le prix de certaines matières premières chute, certaines économies au Sud du Sahara s’effondrent en suivant la courbe de la chute. Pourtant tel n’est plus le cas du pays des lions indomptables depuis déjà quelques années, alors même que ce pays est confronté à un arrêt de certaines productions dans ses différentes zones en crises sociale, humanitaire et sécuritaire. Dans ce classement, le Rwanda est en première position, suivi du Cameroun. La Côte d’ivoire vient en troisième position. Ces pays « montrent non seulement une capacité à réduire leurs dépenses face à une crise budgétaire grave dans le monde, mais aussi une volonté gouvernementale d’appliquer cette politique ». Celle qui introduit le risque d’un effondrement des prix des matières premières dont ils dépendent le plus dans leur prévision budgétaire.

Ils sont capables de couper par exemple dans les dépenses des investissements publics qui suscitent moins de protestation que dans la baisse des salaires. Le Cameroun en a appris à ses dépens dans les années 90 et début 2000. La Namibie, l’Île Maurice et l’Afrique du Sud sont les pays les plus fragiles, d’après le même rapport. Le niveau d’endettement de l’Afrique subsaharienne a cessé de croître avec leurs dépenses diminuées en moyenne de 1,1 point de pourcentage du produit intérieur brut (PIB) entre 2015 et 2018, mais l’endettement de la région est nettement plus élevé qu’il y a cinq ans. Ce qui prive la plupart des gouvernements de la possibilité de soutenir l’activité économique en cas de chute des matières premières. Il y a lieu ici de souligner que la note très positive qui vient d’être octroyée au Cameroun est aussi un signe du dynamisme de ses citoyens.

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