Des séparatistes sont à la Une de nos médias. Cependant, pour tuer 3000 camerounais, il faut être dans une situation où votre vie en dépend. Mark Bareta, Lucas Ayaba Cho, Chris Anu et son frère Field Marshall des Red dragons, John Mbah Akouruh, Samuel Sako Ikome, l’actuel président par intérim de l’Etat fictif Ambazonie, Ebenezer Akwanga et sa branche armée SOCADEF … jusquà Boh Herbert, ne sont nullement les financiers de cette crise sociale. Tous ne sont-ils pas que des vitrines, des exécutants ?
Après le discours du Président Paul Biya du 10 septembre, du 30 septembre au 4 octobre 2019, le Camerounais lambda aura l’occasion de voir de visu dans la salle certaines personnes sortir de leur obscurité, et se mettre à la lumière. Le Grand Dialogue national du Cameroun sera diffusée en mondovision comme il a été du contentieux post-électoral de l’élection du 7 octobre 2019. Les Camerounais veulent des réponses, mais surtout veulent avoir le visage des vrais adversaires du Cameroun dans ces massacres de ses populations. Auteurs de morts violentes et douces, des atrocités telles que des décapitations et des enterrements de femme vivantes, certains leaders n’ont plus le courage de se regarder Camerounais en face. Ce qui se passe au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du Cameroun n’est en aucun moment un conflit sur la séparation, mais plutôt un nettoyage des zones riches. On fait partir les populations, on brûle le matériel à dessein pour réserver des espaces aux commanditaires. Ces individus sont actionnaires dans des guerres fratricides, partout dans le monde. Quand on se bat pour son peuple, on ne le traumatise pas. Quand on parle pour son peuple, on ne brûle pas ses écoles et ses hôpitaux. Quand on se met debout pour la survie de son peuple, on ne l’assujetti pas. Sans surprise, Herman Jay Cohen a été mandaté par des leaders séparatistes au GDN.
Ces leaders séparatistes cachent la forêt
Herman Jay Cohen a été secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines de 1989 à 1993. Comme l’actuel, Monsieur Tybor Nagy venu offrir au Président de la république un tableau le représentant avec un ancien président des Etats-Unis. Un message à peine voilé l’invitant à prendre sa retraite ou une menace très amicale ? Tout est dans cette représentation des vrais leaders qui ont des financements étrangers à leur portée. Ainsi, la crise sociopolitique au Cameroun a bel et bien des liens avec la prédation internationale. Lorsque l’un des leaders séparatistes Mark Bareta dit que : « Avant tout, je tiens à exprimer mes remerciements au Premier ministre de notre pays voisin et à remercier le Président du Cameroun pour avoir tenté de mettre fin à la guerre qu’il a déclarée à notre peuple; même si cela se fait de manière insensée et perverse, aux antipodes de la préséance historique dans la résolution des conflits », on comprend donc que ce monsieur est tenu ailleurs.
La séparation est la seule issue possible pour de telles personnes. Certains penseront qu’on est dans une surenchère verbale. Que non ! Nous sommes ici en face des personnes qui ont pensé avoir leur gâteau à cette heure. Mais après trois ans cela ne s’est pas passé comme convenu. Je pense plutôt que cela n’est pas arrivé au moment calculé car tous avaient sous-estimé la force militaire des Forces de défense et de sécurité du Cameroun. Mais ce pays chaque jour prend la voie dans laquelle ceux qui ont pensé lui imposer cette crise la mènent. Les acteurs cachés, les véritables penseurs de cette crise dite « anglophone » ne seront pas tous présent au dialogue national. Mais beaucoup y sont déjà. A l’intérieur et à l’extérieur du Gouvernement. Plus que quelques heures et les masques seront jetés.
