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France : des entreprises tombent en faillite faute de main d’œuvre qualifiée

Entreprises françaises en vrille par Muriel Pénicaud

Entreprises françaises en vrille par Muriel Pénicaud

Les entreprises françaises se meurent. Selon le Ministre du travail du Gouvernement Macron, Muriel Pénicaud, la France dispose plus de « 150 000 postes » vacants depuis des années, mais personnes n’en veut. Les demandeurs d’emploi du monde regardent vers le Canada et l’Australie. Ces Etats ont mis en place une politique migratoire beaucoup plus accueillante et humaine pour leur survie. Les comptes donnent 25 % d’étrangers au Canada qui compte 1,6 enfant par famille contre 9 % en France qui compte moins de 1,9 enfant par famille.

Même les Français choisissent à présent de quitter massivement leur terre natale pour un Eldorado américain, asiatique, voire de plus en plus africain. La crise des Gilets jaunes est une belle illustration de la perte de vitesse de l’économie de ce pays classé derrière l’inde et talonné de près par le Brésil. Cependant, pour ne pas voir ses entreprises et industries mettre la clé sous le paillasson, la France doit ouvrir ses frontières. Malgré les appels à recrutement, les employeurs peinent toujours à avoir une main d’œuvre pour faire tourner leurs affaires. Ce qui a poussé la Chancelière allemande Angela Merkel à voter une loi souple pour l’immigration frappe la France. En plus de sa population vieillissante, comme partout en Europe, ses entreprises sont touchées par la rareté d’ouvriers qualifiés dans certains corps de métier. On peut citer son besoin criard de géomètres, de soudeurs, de carrossiers, etc. Depuis Nicolas Sarkozy, un débat s’est installé dans ses médias. La réalité est pourtant simple : ceux qui sont dans le camp contre la venue des étrangers sur leur sol devraient déjà penser mettre un peu d’eau dans leur vin. La nécessité oblige à présent à se poser de vraies questions.

Émigrés, sauvez nos entreprises !

Fidèle à sa politique de ne jamais perdre la face, ni de se monter faible, deux approches sont sur la table du Gouvernement. Faut-il procéder par quotas ou alors par « objectifs chiffrés » ? Les défenseurs de chacune des approches pour une seule et même cause perdue, écument les plateaux. Pour sauver la France d’une mort qui se dessine au fil des ans, Edouard Philippe, le 1er Ministre français, a ouvert le débat sur l’instauration des quotas pour les émigrés souhaitant travailler en France. Le Gouvernement a choisi l’idée des objectifs chiffrés ou immigration professionnelle. C’est-à-dire, si par exemple la France a besoin de 20 000 plombiers, alors elle délivrera en une année 20 000 titres de séjour et visas pour plombiers. Si elle a plutôt, ou en plus, besoin de 50 000 géomètres, ce sera aussi de même pour 50 000 visas et titres de séjour pour émigrés géomètres.

Au fond, le France ne va octroyer des visas long séjour et titres de séjour que pour des emplois que ne veulent pas les Français, car moins valorisés, avec des salaires maigres et des heures de travail non respectueux de la législation de travail. D’autant plus qu’à Matignon, il se raconte que « si une entreprise n’arrive pas à trouver un carrossier, elle peut être mise en difficulté alors qu’en acceptant d’embaucher un étranger, elle peut s’en sortir, retrouver de l’activité, payer des impôts, recruter dans la région sur d’autres fonctions ». Comprendra qui pourra. Cependant l’on sait en lisant cela pourquoi tout le monde ne veut plus aller travailler en France. Ailleurs, presque dans la même situation, l’on peut faire deux boulots grassement payés et encouragés par l’Etat (Canada, Australie), à salaire sans plafond de verre des origines. Du moment que la main d’œuvre manque.

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