Le N°2 de l’Iran tué au nom de la souveraineté des Etats-Unis ? Le Cameroun est connu pour le nombre impressionnant de rapports contre la gestion de ses crises sociopolitiques. Depuis presque 6 ans, on a connu des Rapports des Médecins sans frontière, des organismes des Nations-Unis, ceux des ONG internationaux et internationaux, ceux des Reporters Sans Frontière, Ceux contre le BIR et son armée, etc. La liste est longue. Tous lui reprochent le non-respect des droits de l’Homme, la maltraitance des prisonniers et l’incarcération des insurgés et des terroristes. Comble des malheurs, dans l’espoir d’un changement de régime, certains politiciens et hommes de médias ont choisi crédibiliser ces rapports au détriment de la souveraineté du Cameroun.
Il y a quelques jours, l’ambassade des Etats-Unis a été attaquée en Irak. Sans grand discours, le Président Donald Trump a donné l’ordre de tuer le Général Soleimani, le N°2 de l’Etat d’Iran, sans aucune autre forme de procès. Et sans s’en cacher, fier comme G. W. Bush Jr. après avoir pendu Saddam Hussein en mondovision, il a fait un tweet pour annoncer sa prouesse au monde. Curieusement, aucune ONG Internationale ne rechigne. Au niveau national, aucune du Cameroun ne va sur les plateaux de télévision pour contester cette pratique qui renie la souveraineté des Etats aux pays dits moins puissants. Un poids deux mesures sommes-nous à présent et à chaque fois qu’une nation non africaine pose un acte contraire à l’esprit de la signature de la naissance de l’ONU. Le guide Iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei a promis une riposte digne de son pays des et des forces Qods des Gardiens de la Révolution. « Une vengeance implacable attend les criminels », promet-il. C’était le 03 janvier 2020. Qassem Soleimani a été visé par un raid américain à l’aéroport de Bagdad en Irak.
La 3ème guerre mondiale par l’Iran
Depuis lors, en Iran et dans quelques pays arabes, des foules dénoncent les crimes de leur pire ennemi, en brandissant les portraits du Général assassiné sous ordre de Donald Trump. Les rapports entre les Etats-Unis et l’Iran n’ont jamais été normaux depuis que le pays des Ayatollah a décidé de faire partie des grands. Sans langue de bois, les dirigeants de ce pays qui dispose d’une vraie armée, avec un vrai commandement opérationnel jure de venger son Général.
On le sait, l’Iran est aussi connu comme un des territoires où longtemps s’est déroulés des actes terroristes contre les intérêts européens et américains. La question est donc de savoir où ce pays va frapper pour faire mal à la première puissance militaire du monde, comment va-t-il procéder, et avec quels moyens. L’armée du Mahdi, une milice qui sévissait dans les années 2000 en Irak dit reprendre le combat contre l’Occident.
Considérée comme un organisme terroriste, ce groupe, dit-on, est capable de frappes lourdes contre les Américains. Son chef Maqtada Sadr annonce dans un appel à mobilisation que « En tant que chef de la résistance patriotique irakienne, j’ordonne à tous les Moudjahidines, particulièrement à ceux de l’armée Mahdi de la Brigade du jour promis et à tous les groupes patriotiques aguerris de se tenir prêts à protéger l’Irak ». Ils ne sont pas seuls à vouloir cette vengeance. Le Hezbollah et le Jihad Islamique palestinien ont aussi répondu à cet appel. L’Iran pourrait tout aussi mener sa guerre dans le détroit d’Ormuz en influant sur la fluidité des échanges. Plus de 30 % des hydrocarbures utilisés dans le monde y transitent. C’est parce que cela est un fait que dès l’annonce de l’assassinat de Qassem Soleimani, le prix du BRENT a grimpé de 4 %.
