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Les États-Unis et l’Iran s’affrontent librement sur le sol des irakiens

Américains et Iraniens sur le sol des Irakiens

Américains et Iraniens sur le sol des Irakiens

Qu’est devenue la terre des Irakiens après l’assassinat de Saddam Hussein par les Américains ? Un champ de test de la 3ème guerre mondiale, un terrain miné par les Occidentaux qui sécurisent des puits de pétrole, et des mines d’or et de diamant au détriment de cette nation qui jadis, était puissante et fière. Voilà ce qu’on devient une fois que l’on a accepté les loups de la coalition internationale dans sa bergerie. Dans la nuit du 7 janvier 2020, l’Iran a bombardé deux bases militaires américaines en Irak, Ain al assad et Erbil, en représailles à l’assassinat du Général Qassem Soleimani.

Les chiffres sur le nombre de missiles qui sont tombées sur l’Irak et celui des victimes ne fait pas l’unanimité entre medias occidentaux et Iraniens. Il est de notoriété publique que les Américains ne communiquent jamais sur les pertes que leur armée subit, voire leur nation encaisse lors d’une attaque ou en temps de guerre. Mais seulement sur ce qui est à même de leur reconnaître une véritable puissance militaire. Dans la guerre de communication ainsi lancée, l’Iran parle de 80 soldats américains tués par 18 missiles envoyés avec une précision chirurgicale.  Toutes ont atteint leurs objectifs assignés, en causant à la frappe de nombreux dégâts sur le matériel militaire dans ces bases américaines qui y ont été construites depuis le meurtre américain sur la personne de Saddam Hussein. Au même moment, le Président des Etas-Unis Donald Trump dans un tweet déclare que son armée n’a subi aucun dégât matériel important. Il ne parle pas de blessés, encore moins de mort provenant des frappes nocturnes iraniennes. Les Etats-Unis parlent quant à eux de 15 missiles et non 18 comme le déclare l’Iran.

Irakiens impuissants et spectateurs

Incapable de freiner les ardeurs hégémoniques de l’Iran dans la sous-région du Moyen-Orient, impotent devant le « Grand » qui l’a pris en étau et l’a amené à manger dans sa paume de main, le pays au Nord de l’Egypte qu’est l’Irak, berceau de la civilisation arabique n’a que ses yeux pour constater les dégâts qu’un peuple libre ne peut accepter sur son sol. Quel que soient les accords avec un allié. Selon les officiels Irakiens, « L’Irak a été bombardé par 22 missiles − 17 sur la base aérienne d’Aïn Al-Assad et cinq sur la ville d’Erbil − qui ont tous touché des installations de la coalition », a précisé mercredi matin le commandement militaire irakien. Les installations dont il parle ici sont celles de la coalition internationale anti-djihadiste emmenée par les Etats-Unis.

Si aucune perte n’est déclarée dans le camp irakien, il y a cependant à noter que nous assistons ici à une perte de souveraineté de fait des Irakiens sur leur territoire. Deux pays étrangers sont en train de tester leur puissance sur leur sol sans aucune capacité de réaction de ce territoire qui jadis, du temps de Saddam Hussein était la terreur de ses voisins. Une belle leçon pour ces peuples qui croient que le parapluie d’une nation étrangère est protecteur. Le parlement irakien a voté pour le départ des troupes américaines, mais encore faudrait-il que les événements qui s’y passent à l’heure actuelle ne soient pas une occasion pour Trump de les y maintenir.

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