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Floyd George : les manifestants jurent faire tomber Donald Trump

Justice pour George Floyd. Les manifestants devant la Maison blanche

Justice pour George Floyd. Les manifestants devant la Maison blanche

L’effet Floyd se précise. « Les voyous », envoie Trump aux manifestants. Tout semble dire que nous sommes au jour 6 du début d’un chaos lent et programmé aux USA. La manifestation contre le meurtre sur la personne de George Floyd change de cible et de slogan. « No more Donald Trump »/Ne pas réélire Donald Trump.




Le Président des États-Unis a répondu aux manifestants à mains nues par la violence, la brutalité et un langage suprématiste de « Domination ». Il a par exemple demandé d’un ton ferme et méprisant aux gouverneurs des États fédérés de « Dominer les manifestants » dans les rues, sinon il enverrait « l’armée des États-Unis », après la Garde nationale, « pour pacifier » les villes « à leur place ». Le faisant, il est terré dans un bunker souterrain de la Maison blanche comme un rat apeuré. Il ne va pas à la rencontre des manifestants comme ses conseillers savent demander aux présidents africains de faire. Il ne reçoit pas quelques manifestants pour apaiser la colère non plus. Encore plus ne dit-il pas mot sur les 3 autres policiers complices de Derek Chauvin dans l’assassinat de George Floyd, comme ils savent bien indiquer aux chefs d’Etat africains dans de pareils cas.

L’herbe est toujours plus verte chez Floyd

De qui se moque-t-on avec ces droits que personne ne respecte dans le monde occidental et dont la transgression aveugle les ONG donneuses de leçons aux Gouvernements Africains ? Que fait-il au contraire ? Il fait des clins d’œil dans une église à son électorat composé de suprématistes blancs et de chefs d’entreprises. Il hausse le ton. Trump parle plus fort que tous, il fait des menaces et rappelle être « le chef des armées des États-Unis ». Deux fois révoltés, les manifestants jurent à présent ne pas quitter la rue avant les élections qui auront lieu dans 6 mois. Ils exigent dorénavant sa démission. Les Gilets jaunes ont fait plus d’1 an dans les villes et rues de France. Ils y seraient encore si le Coronavirus n’avait fait son apparition.




Moins chanceux que Macron, Trump déjà englué dans une crise sanitaire qu’on lui reproche de mal gérer, devra en plus réparer les dégâts d’un raciste américain d’origine française qui a tué un noir américain avec 3 de ses complices policiers et dont les faits embrase l’Amérique. La France, les Etats-Unis. Tout un symbole ! On dirait que les mangues sont en train de mûrir pour toutes ces démocraties de mensonges, du paraître, d’arrogants et du vernis qui craquelle. Sûrement que le vent souffle sur le derrière de la poule. Au seul coq de la terre d’attendre voir ses fesses.

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