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Le président Paul Biya : un bâtisseur du Cameroun moderne ?

Questions sur le président Paul Biya

Questions sur le président Paul Biya

Le Président. L’opinion camerounaise est divisée depuis des années déjà sur l’apport de l’actuel président de la république du Cameroun, S.E Paul Biya, dans le développement de l’habitat et la modernisation du Cameroun. Des débats sous le joug de fortes doses de positionnement et de propagande des entreprises politiques mettent en scène d’un côté des citoyens pour qui l’habitat décent reste un rêve inatteignable et de l’autre ceux pour qui le Cameroun a fait montre depuis quelques années d’une restructuration de son environnement social beaucoup plus efficiente que par le passé. Que penser de tout cela ?




Il serait osé de déclarer de nos jours que l’empreinte du Président Paul Biya sur le Cameroun soit insignifiante en 34 ans de règne. L’ex-président, Ahmadou Ahidjo, a su lui inculquer l’amour de ce pays, situé au centre de l’Afrique, avec vue sur le golfe de Guinée. Pour faire du Cameroun un Etat plus moderne après l’ex-président Ahidjo, l’habitat n’a pas été le seul arc dans son carquois. Le Cameroun a connu après ses années de crise économique les plus dures, des années 90 jusqu’à un peu plus de 2007, des moments où l’espoir résidait, aux dires mêmes de ses enfants, à la solution de « partage du gâteau national » afin d’en donner la part qui revient à chacun, quitte à la prendre par force ou par ruse, et d’oublier ce pays. Mais à petits pas, les Gouvernements respectifs du pays de Um Nyobè, sous la houlette d’un homme, Paul Barthélémy Biya Bi Mvondo, ont su comment prendre le taureau par les cornes, afin de juguler les effets de ces années de crises, voire de mettre le pays à l’abri d’une autre crise de cette envergure.

3 grandes impulsions du président

Paul Biya, en 3 impulsions majeures a su redresser le Cameroun, à lui donner de nouvelles orientations, des perspectives plus humbles mais ô combien beaucoup plus efficaces pour un Cameroun émergent à l’horizon 2035. Ce qui en fait l’un des pays les plus résilients au monde, malgré ses crises sociopolitiques. La première phase a été celle caractérisée par les grandes ambitions du pays. Ce qu’il en dit lui-même dans la présentation de son programme, à retrouver sur la page officielle de la Présidence, est ceci : « J’avais placé le précédent septennat sous le signe des « Grandes Ambitions » pour le Cameroun. L’objectif des « Grandes Ambitions » était de donner à notre pays les moyens de sortir du sous-développement pour l’amener à la modernité et d’en faire, à moyen terme, un pays émergent. Aujourd’hui, toutes les études ont été réalisées: les financements nécessaires ont été trouvés. Le moment est donc venu de passer aux « Grandes Réalisations » en impulsant une nouvelle dynamique pour le Cameroun. ». Nous parlons bien d’une « nouvelle dynamique » après des années de crise aiguë, de privatisation des entreprises d’Etat et de bradage des ressources du pays. Au moment où les Camerounais n’y croyaient plus vraiment, même si la foi en la Nation leur était restée inébranlable, petit à petit, à petits pas, le pays avait commencé à se relever de ses débris, ceci dès l’avènement de l’année 2009. Avec une orientation stricte de Paul Biya en quelques points.




Au plan politique, la Nouvelle Dynamique : poursuivre notre politique d’ouverture, poursuivre la mise en œuvre de la décentralisation, assurer une bonne gouvernance, moderniser notre fonction publique et la rendre plus efficace, renforcer l’Etat de Droit.

Sur le plan économique : consolider l’équilibre de nos finances publiques, tout mettre en œuvre pour accélérer la croissance, mettre en chantier un programme de grands travaux (De grands projets structurantdans le domaine de l’énergie et dans le domaine des transports), opérer les mutations qui s’imposent pour positionner notre secteur primaire à l’avant-garde de nos exportations, engager toutes les actions stratégiques adoptées pour conduire le Cameroun à l’émergence à l’horizon 2035.

Au plan social : promouvoir l’habitat social par la construction de 10 000 logements sociaux, « améliorer l’accès des populations aux soins de santé et aux médicaments de qualité, en poursuivant le programme d’accroissement des infrastructures hospitalières de proximité en les combinant aux établissements hospitaliers de référence. C’est également parvenir la mise en place d’un dispositif de Sécurité Sociale Universelle en modernisant notre système d’Assistance et de Prévoyance Sociale », pouvons-nous lire dans cette page.

Pour un Cameroun des opportunités réelles

Passé le cap des stratégies et de la mise sur pied des plans de relance de la locomotive Cameroun, le Président de la république, S.E Paul Biya va mener le pays qu’il dirige vers la réalisation de ses « grandes ambitions ». Malgré que tout le climat social et économique ne soit pas encore complètement rose, les effets de la crise courant des fois des décennies. Mais jamais depuis plus de 40 ans le pays ne sera autant en chantier qu’à cette période-là. Comme si des verrous coloniaux avaient sauté. Barrages en construction ou finis (Lom-Pangar, Mem’evele, Mekin, Centrale à gaz de Kribi), nouvelles rues bitumées, liaison avec des bassins de production, autoroutes en construction (profil autoroutier de la pénétrante nord de Yaoundé à Olembé, Pénétrante Est de de Douala, 2ème pont sur le Wouri.




Et aussi, construction de la route régionale Ayos-Bonis située sur les corridors Douala-Bangui, Douala-N’Djamena, bitumage de la route Buea-Kumba, la route Obala-Batchenga-Bouam, l’axe Melong-Dschang, autoroute Nsimalen – Yaoundé (21km), autoroute Yaoundé – Douala ( 200 km), autoroute Kribi – Edéa rejoignant L’autoroute Yaoundé-Douala à Edéa (110 km), etc.), Hôtels 4 et 5 étoiles qui émergent à Douala et Yaoundé, des voiries urbaines ambitieuses, construction récente du câble sous-marin à fibre optique de 6 000 Km entre le Cameroun (ville de Kribi) et le Brésil (ville de Fortaleza) est une réalisation majeure, baptisé SAIL (South Atlantic Inter Link), premier câble sous-marin à fibre optique qui connecte le continent africain au Sud de l’Amérique, construction de neuf centres de développement du numérique universitaire, Construction du port de Kribi dans la Région du Sud, aménagements du Port de Douala – Bonaberi et ceux du Port de Limbé déjà annoncés, fortification du RIS, du RIE et du RIN dans le secteur électrique avec de nouveaux jets en kilowatts.

Célestine Ketcha pour le job

Sans prétendre tout mettre dans cet article, d’autres réalisations plus colossales devraient être citées ici. Le Cameroun à présent connaît le septennat des grandes opportunités. Des opportunités perçues par un seul homme dans sa vision qu’il a bien su réaliser, malgré les écueils, avec l’aide de braves citoyens. Parler du Cameroun à présent, c’est parler d’une terre d’accueil pour plus d’un Africain, c’est parler des possibilités d’investir, de gagner, de faire connaître ses ambitions personnelles, c’est pouvoir vendre son savoir, et son savoir-faire.




Pour lier nos propos à la journée du 05 octobre 2020, où ce pays a été le centre du monde de l’habitat moderne, le choix du pays de Paul Biya est la résultante des efforts de réalisation des ambitions de l’homme du 6 novembre. En proposant Madame Célestine Ketcha Courtès au poste de Ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Chief Joseph Dion Nguté, Premier ministre, prenait soin de mettre à la place qu’il faut, une personne ayant démontré ses compétences de faire de nos communes et environnements plus adaptés pour un Cameroun moderne et émergent. Son passage à la mairie de Banganté semble avoir été éclipsé face à ce qu’elle réalise aujourd’hui à la tête de ce grand ministère.

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