Un vaccin pour patient Covid-19
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L’Europe sous la seconde vague de contamination se reconfine amèrement

Record de contaminés battu dans le monde en ce mois de novembre, selon l’OMS. La pandémie du Coronavirus continue à sévir. On parle à présent d’une deuxième vague. Dans certains pays, cette seconde apparition de la maladie est brutale et particulièrement meurtrière. L’Europe semble la plus touchée. Des Français parlent d’ores et déjà de contaminations mystérieuses. Pour cette générations de métaphysiciens spontanés, on ne saurait expliquer le taux élevé de contamination actuel alors que des mesures telles que le confinent, le port obligatoire du masque jusque dans les écoles, et une bonne partie des mesures barrières sont observés.




Dans le continent européen et américain, on parle d’hôpitaux débordés et de moyens humains insuffisants. Selon l’organisation mondiale de la santé, les chiffres des personnes atteintes du virus sont à plus d’un demi-million à moins de 2 mois. Mais bien plus préparé que lors de la première vague, des pays tels que l’Allemagne, la France ont mis sur place des politiques pour contenir la propagation de la bestiole. Tout compte fait, les contaminations de masse continuent et des morts se comptent par centaine chaque jour. Au Brésil, la pandémie continue à faire des ravages sans que la crise sanitaire ne soit vraiment la préoccupation majeure de Bolsonaro. Le chef de l’Etat brésilien n’a cessé de minimiser l’ampleur de la maladie depuis son apparition et l’impact sur son sol. Un peu plus au Nord, Trump, le président sortant aux Etats-Unis, n’avait pas caché son animosité face à l’obligation du port d’un masque en public. Les manifestations des sociétés civiles comme celle des Black Lives Matter suite à la mort de George Floyd et la dernière élection présidentielle dans son pays, ont été une belle occasion de bien asseoir le virus au sein de sa population. Résultat : les taux sont très hauts, les hôpitaux débordés de malades et l’économie du pays va au ralenti.

Des plus jeunes entrent dans la danse

Joe Biden dont les médias annoncent la victoire à cette élection présidentielle est un adepte du port de masque et de l’obéissance aux mesures barrières édictées par l’OMS. Depuis cette seconde vague de contamination, le nombre de personnes de moins de 50 ans qui présentent la maladie ne cesse d’augmenter. Des jeunes de moins de 30 ans ont également vu leur nombre augmenter. On a l’impression que le virus a fait sa mue pour une virulence plus accrue et pour s’attaquer à des cibles de plus en plus jeunes.




La pandémie à Coronavirus fait tout le contraire en Afrique. Jusqu’à ce jour le continent africain semble être épargné par cette seconde vague, même si quelques pays souffrent d’une remontée des contaminations. Dans un pays appelé Cameroun, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Dion Nguté, sur hautes instructions du Président de la République Paul Biya, qui naviguait sur les sillons tracés par l’OMS au début de cette pandémie, avait rendu obligatoire le port du masque et publier les sanctions qu’encourent tous ceux qui ne vont pas s’y tenir. Mais dans ce triangle de savants et d’insouciants, ne voyant toujours pas de voitures de la croix rouge ou de nos braves sapeurs-pompiers transporter en masse des corps des victimes du Covid-19, les citoyens ont décidé de leur propre chef d’ôter le masque ou du moins de l’afficher en cache-menton. « La grippe ne tue pas le noir », vous diront-ils.

La seconde vague en Afrique

En vérité, loin de toute psychose, de toute peur heureusement bien contenue par les Africains jusqu’ici, le virus à couronne semble n’être pas différent de celui de la grippe en cette seconde vague, tout comme lors de la première. Ces derniers ont vite fait, dès les premières annonces de cas sur leur sol, de se tourner vers les champs et les forêts à la cueillette d’herbes, de racines et d’écorces médicinales. Ils ne comprennent donc pas que l’on continue à s’étonner au niveau d’instances internationales de la santé que ce mal qui frappe avec autant d’intensité le monde ne soit pour eux qu’un fait divers. D’ailleurs, l’OMS continue à se demander pourquoi les flots de morts annoncés du côté de l’Afrique, ne soient pas jusqu’ici d’actualité.




Mais la prudence devrait rester de mise sur le continent tout le longde cette seconde vague de la maladie car personne ne sait ce qu’apporte chaque nouvelle mue du virus et jusqu’où certains esprits tordus pourraient aller dans sa modification génétique. Un Vaccin est annoncé pour plus tard qu’en janvier. La firme Pfizer semble être en bonne position pour en produire, avec une efficacité de l’ordre de 90%, et qui sera disponible dans moins de deux mois à compter de ce mois de novembre. Mais faut-il le rappeler ? Le vaccin ne sera pas aussitôt disponible pour toutes les couches sociales. En France, le gouvernement prévient qu’il sera d’abord inoculé aux personnels des établissements de santé, ensuite aux agents des grandes surfaces, les élèves et étudiants suivront après ces deux premiers groupes. Puis, selon la disponibilité du vaccin, suivront les travailleurs des secteurs moins marqués par les contacts humains. Après alors viendront les restes du monde. Sûrement que les Africains seront les derniers dans la liste. Au Cameroun, une quinzaine d’élèves ont été testés positifs la semaine dernière en cette seconde vague. Serons-nous toujours à l’abri après l’arrivée de l’antidote entre les mains des autres ?


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saimondy

Directeur de la publication de Saimondy. Analyste géopolitique, Journaliste-écrivain et éditeur, artiste musicien et producteur.

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