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Ethiopie : les séparatistes du TPLF du Tigré traqués, arrêtés ou neutralisés par l’armée fédérale

PM Abiy Ahmed contre les séparatistes TPLF

Les séparatistes du TPLF ont subi le sort que leur avait prédit le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, une fois le délai de 72 heures est passé. Ils ont été traqués, arrêtés et pour les moins chanceux neutralisés une fois pour toutes. Ceux qui ont réussi à s’échapper sont devenus les cibles des renseignements de l’Etat fédéral. Dans une certaine analyse, l’on peut penser que le Prix Nobel de la Paix décerné au Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed pour avoir fait la paix avec son voisin Erythréen, était un moyen de son endormissement sur ce qui était projeté contre son pays, par ceux qui justement ont toujours quatre coups d’avance. Mais ne dit-on pas que celui qui prépare la paix, prépare la guerre ?




En réalité, plus d’un lauréat de ce prix aurait été tenté de ne point faire la guerre face à ceux qui mettent en péril l’intégrité de leur territoire, aurait cherché à négocier ou à trouver une autre voie pour la paix comme c’est le cas au Cameroun. Avec un tel titre autour du coup, voire au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès, il faut être un intransigeant sur sa politique interne pour faire ce que Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien vient de faire. Il faut comprendre que ce prix qui n’est pas Africain, mais dont les créateurs le veulent international selon le sacrosaint principe qui pose que toute initiative venant de l’Occident est universelle, n’est en aucun cas décerné à un Africain loin de tout intérêt de ses prometteurs qui, pour le moins, sont des barons du Nouvel Ordre mondial. On le sait depuis Mandela.

Toute la classe politique était contre les séparatistes du TPLF

Des propos mêmes du Premier ministre éthiopien, S.E Abiy Ahmed : « Je suis heureux de vous annoncer que nous avons achevé et arrêté les opérations militaires dans la région du Tigré […] Notre objectif sera maintenant de reconstruire la région et de fournir une aide humanitaire pendant que la police fédérale appréhendera la clique du TPLF ». Ainsi donc, le choix d’une solution militaire contre les séparatistes du TPLF, a bien marché pour l’instant dans ce pays situé à la corne de l’Afrique. Des voix se lèvent sur le continent africain pour apprécier cette efficacité qui a permis, une fois de plus, par des attaques militaires éclaires et d’une puissance remarquable, de mettre fin pour longtemps à un quelconque regroupement d’une nouvelle appétence sécessionniste. Une intervention qui, certes, a fait des morts et des déplacés externes vers le Soudan pour la plupart et internes aussi, mais qui comparativement à la même situation qui se passe au Cameroun, aura un bilan moins sanglant.




Au Cameroun, on a pris l’affaire avec le dos de la cuiller, voire avec le cœur, aidé en cela par des acteurs politiques véreux et irresponsables et des médias à la solde des loups tapis dans l’ombre. En effet, au Cameroun, tout s’est passé contrairement en Ethiopie où l’on a vu toute la classe politique parler d’une seule voix contre les séparatistes du TPLF, en taisant le temps de la contre-attaque les divergences politiques et de gouvernance. Dans le pays de Paul Biya, la quête du fauteuil d’Etoudi, la succession future du PRC, a tout plombé en créant des zombis qui dénoncent à tort ou à raison la gestion de l’Etat, sans se hisser en véritable homme d’Etat à la hauteur de la tâche. C’est aussi cela le drame que traverse le Cameroun depuis des décennies.

Simon Ngaka

Rédacteur en chef de Saimondy. Journaliste-écrivain, artiste musicien et producteur. Téléphone : +237 - 699340064 / Email: saimondy@gmail.com

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