Pascal Monkam n’est plus. Cela faisait des jours que cette information circulait dans les réseaux sociaux. On a parlé du Covid-19, sans que cela ne soit officiellement confirmé. Le décès de l’homme d’affaires camerounais a été rendu public par son fils Alain Christian Monkam sur les ondes d’Equinoxe TV. Pascal Monkam ce 27 février 2021. Il était âgé de plus de 90 ans. L’homme était sur soins intensifs depuis quelques semaines en Afrique du Sud, sa seconde patrie, la terre où il a su se donner un peu plus de volume dans les affaires. Ainsi, le Cameroun perd une fois de plus un baron de son économie, après madame Foning, Fotso Victor, Kadji Defotso, Sohaing.
Dans la vidéo diffusée par cette chaîne, la promesse du fils, avocat au barreau de Paris et de Londres, de pérenniser l’œuvre du père a sonné plutôt comme un défi, une pique contre les autres dynasties camerounaises qui n’ont pas réussi jusqu’ici à sauvegarder et l’image du De Cujus et les affaires familiales, et dont certains se retrouvent devant les tribunaux nationaux et à l’étranger. On pourrait tout aussi voir dans cette sortie, un avertissement à ses autres 15 frères et sœurs et aux 5 femmes laissées par son papa.
Comme quoi, c’est ici qu’il faudra veiller aux appétits et ambitions des uns et des autres, surtout si le papa n’avait pas bien tenu son testament. Pascal Monkam a constitué un patrimoine immense dans l’immobilier et les hôtels de luxe (La falaise à Bonanjo, Akwa et Bonapriso à Douala, de Yaoundé, de Bafang et en Afrique du Sud où l’on a les tours jumelles qui portent son nom, le Pretoria Hotel, le Tambot Lodge, sans oublier le Park Lodge Hotel. Et que dire du monopole de la distribution des produits de la SABC, la Société anonyme des brasseries du Cameroun. Le programme de ses obsèques n’est pas encore connu.
