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Communication du PAD sur des contrats engageant la sécurisation du Port de Douala-Bonabéri

Le 1er ministre au Port de Douala

Le 1er ministre au Port de Douala

Il y a quelques jours Cyrus Ngo’o a été entendu au TCS sur l’administration du Port de Douala-Bonabéri dont il est le DG. Dans les réseaux sociaux et dans une certaine presse à la solde des firmes internationales qui n’ont pas digéré jusqu’ici que des pans de souveraineté nationale leur soit retirées, l’on a pu lire une claire envie de faire subir à ce haut commis de l’Etat le même traitement qu’ont subi les Sieurs Siyam Siwe, Forjindam et autres qui après des années ont eu raison d’avoir géré les entreprises d’Etat avec plus de patriotisme qu’on nous en disait.




L’actuel Directeur général du PAD selon certains, est juste victime d’une cabale bien orchestrée par les ennemis de la république du Cameroun qui se cachent derrière toutes les couches de la société. Des nationaux qui sont en concubinages incestueux avec des étrangers pour un parricide dont ne l’entend point de cette oreille des Camerounais de la trempe de Cyrus. D’ailleurs le Chef de l’Etat, celui qui a seul mandat de diriger et de mener à bon Port le Cameroun, a vite fait dès les premières heures après le retour de son séjour européen, de stopper la procédure enclenchée par le tribunal spécial.

La Communication du PAD

« QUESTIONS CLÉS SUR LA SÉCURISATION DU PORT DE DOUALA-BONABÉRI.

Quel est le montant déboursé exactement pour le projet de Sécurisation du Périmètre et le Contrôle des Accès du Port de Douala-Bonabéri ?

32.018.926.423 FCFA (25 369 165 443 marché de base + 6.649.760. 980 avenant) c’est le net payé par le Port Autonome de Douala à la Société PORTSEC S.A pour le marché spécial de sécurisation de l’espace portuaire.

Qu’est-ce qu’un marché spécial ?

Le Décret N°2018/355 du 12 juin 2018 fixant les règles communes applicables aux marchés des entreprises publiques, en son article 32 stipule que : « les marchés spéciaux sont des marchés qui ne répondent pas pour tout ou partie, aux dispositions relatives aux marchés sur appel d’offres ou aux marchés de gré à gré. Ils comprennent essentiellement les marchés relatifs à la défense nationale, à la sécurité et aux intérêts stratégiques de l’État ».




Dans son alinéa 2, le même décret précise que ces marchés « comportent des clauses secrètes pour des raisons de sécurité et d’intérêt stratégiques de l’État, et échappent de ce fait à l’examen de toute commission des marchés publics ».

Pourquoi le marché de sécurisation de l’espace portuaire est-il spécial ?

Les domaines maritimes et portuaires recouvrent des enjeux particuliers en matière de sûreté et de sécurité. Leurs dimensions géopolitique et économique les rendent particulièrement sensibles aux menaces de sûreté. Une entrave à celui-ci pourrait avoir des conséquences graves pour un État et son économie.

Pourquoi c’est la Présidence qui a signé ce marché ?

La sûreté maritime et portuaire relève avant tout de la responsabilité des États du fait de leur mission régalienne de maintien de l’ordre public. La mise en œuvre de la sûreté permet plus généralement de lutter contre la criminalité et nécessite la collaboration de différents services étatiques. La sûreté est également d’un intérêt public du fait du rôle vital qu’a généralement le commerce maritime dans l’économie d’un pays.




L’Article 5 du décret N°99/913 du 31 mai 1989 portant réorganisation de la Commission Permanente des Marchés de Défense et de Sécurité stipule que « Après examen par la Commission Permanente des marchés de défense et de sécurité, le marché est visé par l’autorité bénéficiaire des prestations et signé par le Secrétaire Général de la Présidence de la République ».

Quelle est la consistance de l’avenant de 6.649.760.980 net à payer ?

PRESTATIONS SUPPLEMENTAIRES :

1. Formation spécifique aux métiers portuaires des Officiers et Maitres de Ports ;

2. Travaux d’amélioration de la sécurité au Terminal à Conteneurs ;

3. Sécurisation des Archives par la construction et l’équipement d’un bâtiment des archives ;

4. Renforcement de l’organisation du corps des Sapeurs-Pompiers ;

5. Renforcement des effectifs du corps spécialisé de la Police et de la Sécurité Portuaire ;

6. Extension de l’éclairage public solaire dans certaines zones du domaine portuaire ;

7. Développement d’un BACKBONE en vue d’interconnecter tous les sites exploités par le PAD ;

8. Renforcement et extension de la vidéosurveillance et du contrôle des accès dans tout le domaine portuaire et le siège social PAD ».

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