Malheureusement pour nos 4 individus reconnus coupables de la fusillade du 24 octobre 2020 à l’Ecole Mother Francisca de Kumba ayant causé la mort de 07 apprenants (de 07 à 12 ans) et blessé plus d’une dizaine. (Lire notre article sur le sujet). Dans un Communiqué, le ministre de la communication René Emmanuel Sadi avait déclaré que « l’objectif des terroristes étaient … de dissuader les parents d’envoyer leur enfants à l’école … dans le cadre de la rentrée 2019- 2020 ».
Ce mardi, 07 septembre 2021, le Tribunal militaire de Buéa a rendu public son verdict dans un procès dont ces derniers ont été reconnus coupables de faits de terrorisme, d’hostilité à la patrie, de sécession, d’insurrection, de meurtre, de détention illégale d’arme à feu et de munition. Ils ont été condamnés à mort en première instance.
Justice pour l’Ecole Mother Francisca de Kumba ?
En somme, au nom de l’Etat du Cameroun et de son peuple, ils seront soumis aux feux d’un peloton d’exécution si leur appel à déposer sous 30 jours en cassation est rejeté par le tribunal militaire de Buea. Ce sera une grande première pour des nouvelles générations et aussi une piètre consolation pour les familles des victimes de la fusillade l’Ecole Mother Francisca de Kumba. Car les morts ne reviennent pas, même après tout acte de vengeance ou de réparation équitable.
La peine de mort n’est pas encore abolie au Cameroun, contrairement à ce qu’on pourrait croire des pratiques de ce pays qui en plus de 30 ans n’a pas exécuté publiquement un seul de ses citoyens délinquants. Depuis les derniers qui ont été reconnus coupables de tentative de coup d’Etat du 6 avril 1984. Le pays du Président Paul Biya, plus de 39 ans au pouvoir, a choisi ne pas ôter ni la peine de mort ni son exécution de sa juridiction mais a plutôt préféré mettre en avant la peine privative de liberté à perpétuité.
