Le Président Paul Biya sort de sa réserve : la France est-elle derrière la mort des célébrités camerounaises ?
Le Président Paul Biya, chef d’Etat de la République du Cameroun, prend-il le monde à témoin face à la disparition à jamais de très célèbres dignes fils du Cameroun en France ? Ce 10 septembre 2021, dans un hommage officiel rendu au journaliste-producteur camerounais Amobé Mévégué décédé le 08 septembre 2021 en France, Son Excellence Paul Biya, personnage énigmatique dont on sait la communication très maitrisée mais la parole très sobre, aurait peut-être souhaité transmettre un message au monde par ce canal. (Lire cet article sur sa sortit contre les USA).
Si l’on analyse la tournure de cette phrase du président Paul Biya dans son hommage mérité rendu ç Amobé Mévégué, il ne se fait que très peu de doute sur le message subliminal que l’auteur a voulu faire passer : « Le Cameroun vient de perdre une fois de plus en France, un fils talentueux très attaché à sa patrie … ». Toute notre attention a été attirée par la locution « une fois de plus » qui marque la répétition, la curiosité, l’acharnement et l’exaspération. Un besoin de dire aussi « c’en est assez ! ».
Comme un mauvais vent venant de Paris
Depuis quelques jours, on a entendu des Camerounais penser ainsi, des fois très bas par faute de preuve, mais aussi très bruyamment dans les réseaux sociaux. En effet, en quelques mois, le Cameroun, un pays qui regorge d’immenses talents et dont les icônes se retrouvent dans toutes les stratosphères culturelles de la planète, a perdu Manu Dibango le père de Soul Makossa repris par Michael Jackson, Wes Madiko c’est Awa et Alanè en disques de diamant et maintenant Amobé Mévégué que l’on ne présente plus (CFI, RFI, TV5Monde, France24, France Ô, tabala Fm, Tropic Fm, PDG de Ubiznews, etc.) où, par des émissions devenues cultes à travers lui, l’Afrique est sortie de sa torpeur culturelle et a quitté sa mise à l’écart. Pour ne citer que ces trois visages.
Que gagne-elle à le faire me demanderez-vous. Des guerres d’effacement de la mémoire et du rayonnement culturel existent aussi. L’on a vu Boko Haram, L’Etat Islamique et de nombreux groupes terroristes crées de toute pièce par l’occident s’attaquer aux vestiges de Tombouctou, aux livres, aux galeries, aux peintures rupestres ou aux bibliothèques incendiées en en Egypte nubienne. Manu, Amobé ou Wes ont tous été de grands ambassadeurs de la culture africaine et d’origine Camerounaise. Mais surtout des personnes qui ne se sont jamais perdues en chemin après avoir quittées leur patrie d’origine. Tenez, avec toute la renommée qui a été et est la leur, ces Camerounais de leur vivant n’ont jamais renié leur Nation. Au contraire, ils ont su faire fi des tiraillements politiques pour ne porter que la culture de tous les peuples du Cameroun dans leur cœur et dans leurs projets culturels.
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