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Nicolas Sarkozy : un « voyou » politique à la tête de la France de 2007 à 2012 ?

Nicolas Sarkozy (Crédit Photo : Europe 1)

Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy (66 ans) de son vrai nom Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Naguy-Bocsa vient d’entrer dans l’histoire comme étant le premier ex-chef d’Etat français reconnu coupable et fermement condamné dans des affaires dignes de la mafia sicilienne.




L’ex-chef d’Etat français qui avait déjà fait l’objet d’une condamnation dans l’affaire dite « des écoutes » le lundi, 1er mars 2021, à Paris, à 3 ans d’emprisonnement dont 1 an ferme pour corruption et trafic d’influences, vient d’écoper le 30 septembre 2021 d’une condamnation à 1 an ferme dans une affaire aussi rocambolesque que la première baptisée « Bygmalion ».

Nicolas Sarkozy, Bygmalion et Khadafi

Bygmalion est une affaire qui poursuit Sarkozy depuis 2012 où il lui est reproché d’avoir dépassé le plafond de sa campagne présidentielle. Une limite exigée à tous les candidats. Un dépassement, (non justifié, sans traçabilité, digne des financements occultes qui a rattrapé son avocat et François Fillon dans l’affaire de fausses factures), de plus de 20 millions d’euros du seuil légal des dépenses électorales sous la bannière de l’UMP, la droite républicaine.




Une autre affaire est en cours dans les tiroirs de la justice avec les accusations de Kadhafi fils qui demande à Nicolas Sarkozy de rembourser l’argent emprunté à son père, le colonel Kadhafi, assassiné par les troupes de l’OTAN. A quelques jours de cette même campagne de 2012, l’on a vu Nicolas Sarkozy dérouler le tapis rouge au Guide libyen qui, selon le fils, a financé la campagne 2012 de l’ex-chef d’Etat français.

Prison à domicile

Dans son compte Twitter, l’ex-chef d’Etat Nicolas Sarkozy a réagi en clamant haut et fort que le droit a été une fois de plus bafoué. « J’irai jusqu’au bout dans cette quête qui dépasse mon cas personnel, car chacun peut un jour se trouver confronté un cas d’injustice … On ne peut pas être sanctionné deux fois pour les mêmes faits », a laissé entendre l’homme politique. Il a « interjeté appel afin que la cour dise le droit », selon lui.




Selon des observateurs, le faite que le juge dans l’affaire Bygmalion ait prévu un aménagement de peine en détention à domicile sous surveillance électronique, il sera difficile que Nicolas Sarkozy passe un jour en prison.

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