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CAN au Cameroun : voici les enjeux stratégiques qui font paniquer l’Europe

Un stade du Chan cameroun 2020 Lions A'

Un stade du Chan cameroun 2020 Lions A'

Les Africains doivent se révolter et le dire haut et fort : les Occidentaux ne veulent pas d’une CAN au Cameroun. Les enjeux sont multiples: ce sera assez, voire trop démentir la campagne de dénigrement mise en place par ceux qui gagnent à aller contre l’image positive de ce pays qui a osé sortir d’une certaine logique de sous-développement. Et qui ayant vite compris les enjeux dans ce monde pour son futur, s’est vite tourné vers Chinois, Russes et autres Africains, pour son économie, ses finances et sa diplomatie soft power.




Cela peut sembler simpliste de penser ainsi, pourtant tous les faits mènent à cette conclusion : la peur d’une perte de prestige pour les championnats européens, la baisse de son niveau après le départ des internationaux africains car que valent encore leurs championnats sans ces derniers ?

Les rentrées d’argent, touristiques, et le refus d’un regard nouveau sur ce pays de la forêt équatoriale où l’on a réussi à bâtir des infrastructures sportives des plus modernes qu’ils soient dans le monde, des stades beaucoup plus modernes que ceux d’une bonne partie de pays européens, conditionnent ce que nous vivons depuis quelques jours avec la menace de l’Association des Clubs Européens (ECA) de ne pas libérer les internationaux africains.

Enjeux depuis Hamad

L’analyse géopolitique de leur attitude nous offre des pistes de réponse et des clés de compréhension des enjeux autour du jeu football. Le combat contre la tenue de la CAN au Cameroun a commencé bien avant Motsepe, mais avec ahmad Hamad qui avait reçu du Président de la FIFA la mission de le faire dur aux Camerounais. Dabord il a fallu faire sauter Issa Hayatou qui refusait toute délocalisation et tout changement du calendrier des compétitions du continent. Il leur avait parlé de saison des pluies qui ne coïncide en rien avec leur période de trêve.




Du Malgache Égyptien Ahmad Hamad, on a gardé de petites phrases humiliantes, des attitudes de défi envers les autorités du pays organisateur. Il était même allé jusqu’à affirmer que « même à 4 équipes, le Cameroun ne pourra pas organiser la CAN en 2021 ».

Quoique, Hamad a boosté à son niveau le football africain, ignorant très vite ce pourquoi Infantino, le boss du Football mondial, l’avait soutenu contre Issa Hayatou : être son toutou et obéir au doigt et à l’œil contre les intérêts des fédérations africaines, de la CAF et de la CAN.

De Ahmad Hamad pour Motsepe

Aussitôt qu’il a affiché sa volonté de pousser les Nations africaines  au dépassement, à l’amélioration et à la multiplication de leurs infrastructures sportives, un scandale de corruption est vite venu le mettre à la touche pour un autre Africain, le Sud-Africain Motsepe, qui a accepté finir la mission. Depuis lors, Motsepe et son Secrétaire général n’en finissent pas des coups bas et des retournement de langage.




Au Cameroun tout est OK, les infrastructures nickel mais une fois hors du Cameroun, face aux médias internationaux à la solde de la FIFA, on parle de lacunes, des insuffisances, de délais dépassés, etc. Double langage, langue fourchue.

Faut-il s’en prendre à eux ? Oui. Parce qu’ils sont Africains et qu’ils ont juré protéger jeux et enjeux du football africain. Ils n’ont juste pas de couilles. Mais pouvaient-ils en avoir alors qu’ils sont à leur place grâce aux bourreaux du foot africain ?


Les Occidentaux font tout pour casser les championnats africains, pour évincer tous concurrents à leurs championnats. Il y va même de la survie de leur évènement footballistiques.
Des championnats africains qui marchent sont un risque  de manquer de la matière première pour leurs clubs. Des joueurs africains cesseraient de traverser des océans, préféreraient rester chez eux à salaire et confort égaux.

Enjeux stratégiques

Des championnats qui marchent sont des droits télés qui rapportent, des sponsors qui se bousculent, des stades qui se remplissent et des billets qui se vendent, des types d’économie qui se mettent en place pour des entrées financières diverses, la naissance d’une industrie basée sur la vente des dérivés, maillots, gadgets, stylo à billes, cahiers, classeurs d’écoliers, autocollants, films et publi-reportages, etc. Une industrialisation qui nait autour et par le football.




Mais que dire des enjeux géopolitiques une fois que tout y est mis ensemble, lorsqu’on sait que le chancelier allemand Helmut Kohl avait alerté les pays européens et l’OTAN qu’ils ne doivent jamais laisser l’Afrique s’industrialiser ? Et que le Code noir est leur instrument de géopolitique vis à vis des Africains ?

Comment demander aux pays européens à l’aise sur tout ce qui se dit de négatif et de rabaissant sur les pays d’Afrique, le cas du Cameroun dont le bashing est entretenu depuis des années sur les réseaux sociaux par eux via leurs marionnettes africaines, de laisser le monde se rendre compte qu’au cœur de la forêt équatoriale, un pays tant honni qu’est le Cameroun a réussi à réaliser des merveilles en terme d’infrastructures sportives, hôtelières, routières, internet, retransmission des matches, sanitaires, hospitalières, aéropotuaires, sécuritaires ?

Comme en Libye

Une menace du monde occidental dont les populations seraient sevrées de l’ivresse européocentriste et du complexe de grandeur dont elles sont nourries depuis le biberon par certains de leurs médias à solde.




Une dynamique à casser comme Nicolas Sarkozy, Obama et Tony Blair ont fait contre la Libye développées et son Guide Mouammar Khadafi. Comme l’OTAN ou les États-Unis contre l’Irak, la Syrie, le Yémen et aujourd’hui l’Éthiopie qui a pris une tangente de développement dans le textile tres gênante pour les industries textiles occidentales. Et contre le Cameroun dont on sait à même d’organiser dès à présent de grands événements sportifs internationaux, la coupe du monde y compris.




Chaque fois qu’un pays d’Afrique fait l’effort de sortir du sous-développement, il faut qu’ils l’y ramènent. Voilà les enjeux autour du jeu football. Et c’est aussi pourquoi Eto’o n’était ni le candidat de la FIFA ni celui de la CAF. Il n’est pas contrôlable, il est très patriote, une fierté pour lui que la CAN se joua alors qu’il est Président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). En plus, il est difficilement corruptible, une fois que son ambition c’est de gérer un jour la CAF.

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