Le gazon de Japoma est-il en mauvais état ? La Confédération Africaine de Football (CAF) dit non et maintient le match Côte d’Ivoire contre Algérie dans ce stade pour jeudi 17h. Ceci malgré les pleurs de certains joueurs et journalistes Algériens et ivoiriens. Cette décision des experts de la CAF intervient alors que plusieurs joueurs internationaux africains se soient prononcés quant à la qualité du gazon de certains aires de jeu des stades camerounais mis au service de la CAF pour cette CAN. Mais selon la CAF, ces aires de jeu n’ont aucun problème majeur pouvant jouer négativement sur à la qualité du jeu, d’autant plus qu’on a joué des CAN dans bien pire.
La presse algérienne à vite fait de se lancer dans un bashing savamment orchestré qui tend à démontrer que « le Cameroun est ouvertement protégé tout le long de cette 33ème édition de la CAN que le pays des Lions Indomptables organise. « La Gazette du Fennec » qualifie même le gazon de Japoma de » Champ de patates ». Grave pour un pays qui n’a aucun stade homologué CAF, encore moins FIFA. Les images d’entretien du gazon du stade de Japoma ont vite fait de changer de contexte par ceux qui voulaient véhiculer un énième message en défaveur de l’organisation de la CAN au Cameroun. En fait, ils ont pris des images au moment des travaux de maintien de la pelouse de ce stade pour faire croire au monde que c’est l’état actuel de ce gazon pendant les rencontres. Que nenni !
Gazon ou mauvais joueurs .
Certes, chaque match a de l’effet sur le gazon qui s’arrache par endroit et perd de sa qualité après chaque jour de rencontre. Seulement, il faut aussi savoir dire que les matchs ne se jouent pas dans le même stade tous les jours. Après chaque journée, le gazon a 48 à 72 heures pour être traité. Alors, parler du second but encaissé par la Côte d’Ivoire face à la Sierra Leone pour tirer sur cette pelouse c’est manquer de bonne foi ou de discernement. La Gazette algérienne devrait savoir que c’est au cours de ce même match que 4 buts ont été marqués, dont 2 par chaque équipe (Côte d’Ivoire contre Sierra Leone).
Egalement, que le second but encaissé par les Eléphants de Côte d’Ivoire fait le second but marqué sur ce même gazon par les Leone Stars. Comme le dit si bien la star sénégalaise de football, Eladj Diouf, qui répondait à son compatriote Sadio Mané qui soulevait les mêmes arguments, pour le paraphraser, un bon joueur, un joueur de haut niveau, ne peut accuser le gazon en jouant contre des footballeurs de son niveau sur un même gazon et à la même heure. Encore plus Africain. Le Cameroun a joué sur des gazons pire que celui de Japoma, en Algérie et partout en Afrique et dans le monde. Exit donc toute plainte distrayante et place au football, à présent que la CAF à refusé de délocaliser sur avis de ses experts en la matière.
Incongruité
Vouloir démontrer que le Cameroun est protégé dans cette CAN, pire, que la blessure du gardien ivoirien ne vient pas de l’élan entrepris pour sauver le ballon mais plutôt du gazon est non seulement une hérésie en mondovision, mais également faire preuve d’aveu de faiblesse de sa sélection nationale dans cette CAN « sucrée » par des journalistes (algériens) qui recueillent deux tweets sur le Web pour lancer une polémique dont ils sont les seuls à gober l’histoire. Si le champion. d’Afrique ne peut pas, qu’il laisse et retourne en paix regarder la suite à a télé. Il y a aussi des trains qui arrivent à l’heure, des tweets de gens qui apprécient, qui aiment, et qui rêvent d’avoir des infrastructures à la hauteur de celle du Cameroun. Et le monde est ainsi fait !