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« Au Cameroun, les voleurs sont les forces vives de la nation » Calixthe Beyala

Présidence de la République du Cameroun

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L’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala parle du Cameroun dans une de ses récentes publications. Pour une fois, elle n’a pas été tendre envers son pays d’origine qui est pointé du doigt depuis des années de mettre les vraies valeurs sociétales hors course. Pour cette intellectuelle, « Le Cameroun, un pays des valeurs inversées. » et les penseurs sont traités en terroristes par ceux et celles qui se sont accroché(e)s à leur postes et pouvoirs dans la cité.




Au Cameroun, il faut apprendre à tout lire à l’envers

« Le Cameroun, un pays des valeurs inversées. Au Cameroun, les prostituées sont des modèles ; on les affuble de jolis sobriquets. Les vieillards sont des jeunes, on nous dira qu’ils ont la force de l’âge. Les voleurs sont les forces vives de la nation, et les intellectuels contestataires des terroristes dont l’objectif caché est de renverser le pouvoir en place. Au Cameroun, tout est à l’envers ; les personnes dont on nous vante les qualités sont souvent les pires médiocres et les hommes brillants des gens à abattre. (LIRE AUSSI : Calixthe Beyala énonce les raisons du rejet de l’Occident par les Africains).





Au Cameroun, il faut apprendre à tout lire à l’envers ; on va opposer l’élève à son illustre professeur, l’ouvrier au créateur d’entreprise, l’intellectuel à l’aboyeur sur les réseaux sociaux. Au Cameroun, n’importe qui peut insulter n’importe qui d’autre, hasarder une comparaison malheureuse. Mongo Beti sera mis au même niveau qu’une maison préfabriquée ou une poubelle réaménagée… Tout est ainsi, ainsi soit il. Calixthe Beyala » (LIRE AUSSI : Découvrez ce que pense Calixthe Beyala du conflit Russie Ukraine)/

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