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Jeune Afrique : le journal aurait-il perdu toute crédibilité en Afrique ?

Bannière Jeune Afrique

Aujourd’hui, chaque publication du journal Jeune Afrique est sanctionnée par la méfiance, le rejet et la contestation des faits en Afrique. Le journal français est hué à chacune de ses publications dans les réseaux sociaux en Afrique. Il est traité de média de propagande occidentale. Pour la majorité écrasante d’Africains, ses buts  sont de formater le mental et l’opinion des Africains, de sa jeunesse, d’y introduire des idées de soulèvements populaires et de contestations tous azimuts.




De nombreux Africains prennent l’occasion à travers ses thématiques publiées de lui rappeler n’être plus le bienvenu en terre africaine. Plusieurs sujets ont fait la discorde entre le journal Jeune Afrique et ses lecteurs en Afrique. Ses positions sur les rapports entre la France et les pays africains, sur la présence des Russes en Afrique, sur le conflit russo-ukrainien, sur les  traitements divers des sujets propres aux politiques nationales, mêmes des moindres par leur écho pour amplification, sans manquer de citer le ton condescendant et la lecture occidentalocentriste des faits géopolitiques dans le monde. (LIRE AUSSI : Bruxelles : Macron et son équipe de désinformateurs dans les médias africains).

Haro sur Jeune Afrique ?

Aujourd’hui, chaque publication de ce journal est sanctionnée par des commentaires de rejet, de répulsion. « Cela vous regarde en quoi ? […] Ce n’est pas la France ici […] Radio mille collines […] Nous on s’en tape de votre opinion » […] analyse bidon et mensonger, etc. » Et ceci semble n’être pas prêt à revenir à la position d’il y a quelques années encore lorsque le continent buvait sans filtrer les informations propagées par les médias occidentaux pour le compte des intérêts propres aux Occidentaux.




Aucune information venant de lui, aucun traitement des faits géopolitiques, ne sont reçus par la plus grande majorité d’Africains. Plus de 90% de jeunes Africains disent ne plus s’informer par ce média pro gouvernemental français, jugé aux ordres du Quai d’Orsay et de Paris. Jeune Afrique subit le même sort que RFI, France 24 et beaucoup de médias français et Occidentaux, dont l’es opinions nationales africaines demandent chaque jour  la cessation de diffusion en terre africaine. (LIRE AUSSI : OTAN, UE, Zelensky capitulent en sauvant la face dans les médias).

Simon Ngaka

Directeur de la Publication de Saimondy, Journaliste à l'hebdomadaire "ça presse", Analyste géopolitique, Écrivain, Ingénieur de son, Auteur - Compositeur et Producteur de musique. Simon Ngaka est aussi webmaster. En 2009, il met sur pied le groupe des sites de communication Saimondy (.com, .net, .org. et acheteraucameroun.com). Téléphone : +237 - 699340064 / Email: saimondy@gmail.com

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