Les dirigeants du CAC 40 n’ont jamais gagné autant qu’en 2021 alors que le monde est secoué par la pandémie à Coronavirus. Au moment où l’Europe et le monde compte des morts par milliers, les patrons du principal indice boursier de la bourse de Paris dont le code ISIN est FR0003500008 et son code mnémonique est « PX1 », se sont fait plein les poches. Une rémunération des grands !
La rémunération de ces dirigeants d’entreprises, portée par des primes exceptionnelles, a atteint 8,7 millions d’euros en moyenne en 2021, Une première selon des données publiées le 20 avril par l’entreprise spécialisée dans les sociétés cotées européennes Scalens. On le savait déjà que la pandémie du COVID a rendu les riches beaucoup plus riches, multiplié les milliardaires et augmenté le capital des entreprises de streaming, des firmes pharmaceutique, les entreprises de téléphonie mobile, et amélioré le score de l’industrie du cinéma mais surtout de la livraison à domicile.
Dirigeants opportunistes
Ici pour le CAC 40, comprenant une part fixe et une part variable, la rémunération de ces dirigeants a été multiplié par deux sur un an, et a augmenté de 60% par rapport à 2019, selon les chiffres compilés. Le montant des émoluments perçus est nettement plus important que les 5,4 millions d’euros en moyenne attendus en août 2021 par Scalens, qui portait alors le nom de l’Hebdo des AG, avec le cabinet d’avocats Avanty. (LIRE AUSSI : Paiements en Rouble : des faiblesses de l’Occident révélées au grand jour).
Moralité de l’histoire, pour s’enrichir, il y en aura toujours qui feront tout pour que le monde reste dans le chaos tant que coulera l’envie dans la bourse. Les crises successives qui secouent le monde, Covid-19 ou en Europe de l’est entre la Russie et l’Ukraine impactant sur l’énergie et des produits alimentaires tels que le blé, le maïs ou l’huile du tournesol, semblent être des occasions majeurs pour les entrepreneurs dont le génie est en alerte, de se créer des occasions d’augmentation de leurs revenus. Cela est légitime quoique immoral pour l’an plupart.