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Ukraine : Volodymyr Zelensky est allé en guerre sans avoir préparé la paix

Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine OMS Russie Ukraine

Depuis le 24 février 2022, début de l’invasion russe de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky le président ukrainien donne plutôt l’impression clownesque de sa présidence. On dirait qu’il n’est pas encore quitté de son statut de comédien à celui d’un chef d’Etat. Il donne toutes les garanties d’un homme lige des États-Unis en Europe. Un de plus par qui passent les Américains pour asseoir leur hégémonie militaire et culturelle en Europe. Nous allons essayer d’en dire deux mots pour démontrer la thèse du sujet de cet article. (LIRE AUSSi : Adhésion de la Finlande et la Suède à l’OTAN : une nouvelle faiblesse de l’Europe face aux Etats-Unis).




Si l’on considère froidement les causes directes du conflit russo ukrainien, il noterait clairement la peur légitime d’un encerclement par la Russie. Mais aussi et surtout la mise en place d’un sabotage sciemment nourri par les Occidentaux des Accords de Minsk. Refuser de voir le problème depuis ce bout de l’histoire du monde serait fausser l’analyse. Nous pouvons y adjoindre selon le contexte la menace que ressentent les Américains vis à vis des Russes et l’éternel volonté occidentale de faire de la Russie un géant aux pieds d’argile. (LIRA AUSSI : Révélations du Washington Post sur le soutien à l’Ukraine de l’UE et OTAN).

La naïveté de Volodymyr Zelensky

Les appréhensions face à l’Union soviétique ont été transférées sur la Russie. Volodymyr Zelensky aurait dû comprendre sa profondeur. Refuser de mettre en place les Accords de Minsk, déclarer sa volonté de faire entrer son pays dans l’Otan, ou dans la défense européenne, même au prix d’une menace russe d’une intervention militaire, s’était affirmer au monde que l’Ukraine avait des moyens de faire face à la puissance militaire russe. D’abord par ses propres moyens et par l’appui de ses « alliés  » européens. Pour tout dire, pendant 8 ans depuis l’invasion de la Crimée, ce pays qui n’est pas une puissance militaire du tout, aurait dû préparer la paix en préparant la guerre contre la Russie.




Ce que comprennent les Etats puissants dans ce monde, c’est la dissuasion armée. La où l’Ukraine a failli, c’est qu’elle a cru en dormant  les deux poings fermés sur les promesses du parapluie américain et de l’OTAN. L’arrivée de Volodymyr Zelensky au pouvoir, qui joue la comédie tragique au pouvoir et sur la vie de ses citoyens, n’a fait qu’accentuer l’illusion comique mais tragique. Pour mieux le désorienter, on a promis à l’acteur de film en quête de plus de notoriété plus de promotion dans les médias tous azimuts en cas d’attaques russes et la prise en charge des efforts de guerre et la victoire sur Poutine. Un exploit qui lui ferait entrer dans le panthéon des sauveurs de l’Occident.

L’illusion étasunien

Une gloire pour des siècles des siècles. Pauvre âme comédienne en quête de reconnaissance internationale et universelle que celle de VolodymyrZelensky. Pourtant, avec un esprit lucide parce que libre, Volodymyr aurait pu arrêter tout ce carnage de deux manières : en fermant ses oreilles aux promesses étasuniennes, en allant humblement négocier avec son fort voisin, reconnaissant ainsi l’origine même de Kiev et son importance pour l’héritière de l’URSS qu’est la Russie. Et où opter pour les rapports de forces mais en se dotant d’une armée puissante, avec des  équipements modernes, à la pointe de la technologie militaire actuelle. Ce dernier aspect lui aurait fait comprendre l’hypocrisie de ses « allies. Ils  point.




C’est connu depuis les grands penseurs et la Rome antique que « qui veut la paix prépare la guerre ». Autrement dit, qui veut avoir la paix doit se préparer non seulement aux atrocités d’un éventuel camp ennemi, mais surtout se doter de toutes sortes d’armes de dissuasion d’un ennemi quelconque. Pour exemple, qui oserait s’attaquer aux États-Unis ou à la Chine, à la Russie ou à l’Iran, ou à la Corée du Nord sans réfléchir par deux fois avant ? Ce serait fou pour tout pays de jeter une bombe en plein cœur de Moscou ou de New-York Tout simplement parce que ces pays-là ont préparé vivre dans la paix pour longtemps. Certes par la défense Européenne et l’OTAN, l’Occident pensait faire la guerre ailleurs que dans leur continent. La géopolitique mondiale en a décidé autrement.

Simon Ngaka

Directeur de la Publication de Saimondy, Journaliste à l'hebdomadaire "ça presse", Analyste géopolitique, Écrivain, Ingénieur de son, Auteur - Compositeur et Producteur de musique. Simon Ngaka est aussi webmaster. En 2009, il met sur pied le groupe des sites de communication Saimondy (.com, .net, .org. et acheteraucameroun.com). Téléphone : +237 - 699340064 / Email: saimondy@gmail.com

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