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Herpès labial (facial ou boutons de fièvre) : origines enfin connues

Herpès labial; visage, boutons de fièvre, facial

Herpès labial; visage, boutons de fièvre, facial

L’herpès labial (facial ou boutons de fièvre) est dû à un virus de la famille des Herpes simplex virus, le HSV1. C’est une maladie contagieuse, transmise par contact direct avec une personne infectée. La première infection a souvent lieu dans l’enfance et passe inaperçue. Selon une récente étude scientifique mise en évidence, d’anciens génomes du virus de l’herpès labial ont été découverts et séquencés pour la première fois dans le cadre d’une étude parue ce 27 juillet 2022 au sein de la revue Science Advances.




Selon les chercheurs, la souche du virus n’aurait « que » 5000 ans. Quoique selon cette même étude, l’humain vit avec ce virus depuis plus de 5000 années. Quelle est donc la cause de sa propension ces 5000 dernières années ? Sa transmission aurait été favorisée par des vagues de migration pendant l’âge de bronze. On parle ici de la culture du bisou venue de l’Asie. Eh oui, chers amoureux et romantiques, l’étude scientifique nous apprend que la floraison néolithique de l’herpès facial coïncide avec l’avènement d’une nouvelle pratique culturelle importée de l’Est : le baiser romantique et sexuel. (LIRE AUSSI : Santé : pas de nouveau variant de Covid-19 découvert au Cameroun).

Origine de l’herpès labial

Selon le site internet Santé Magazine, « la plus ancienne trace connue du bisou est un manuscrit de l’âge de bronze provenant d’Asie du Sud. Les chercheurs pensent que cette coutume « loin d’être universelle dans les cultures humaines » aurait voyagé vers l’ouest avec les migrations d’Eurasie vers l’Europe. Le virus de l’herpès facial, qui se transmet généralement d’un parent à son enfant, aurait ainsi trouvé une nouvelle façon se propager….




Seuls des échantillons génétiques vieux de centaines, voire de milliers d’années, nous permettront de comprendre comment les virus à ADN tels que l’herpès et la variole du singe. Ainsi que nos propres systèmes immunitaires, s’adaptent les uns aux autres« , a conclu Charlotte Houldcroft, co-auteure de l’étude sur l’herpès labial ou facial. (Avec le site Santé Magazine). (LIRE AUSSI : Cabinet de Soins PK 19 de Ngoma : pour votre santé à moindres coûts).

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