Florence Parly au Niger : voici des raisons de s’en méfier au Mali de Goïta
La ministre des armées française, Florence Parly, est au Niger et cela demande qu’on s’y penche. Encore plus actuellement où la géopolitique mondiale se joue bien au Sahel pour le futur du monde. On le sait depuis le meurtre de la France de plusieurs chefs d’Etat et acteurs politiques africains pour ses intérêts et ceux personnels de ses politiciens, la France, et par là même le monde occidental, ne recule jamais. Elle est même intolérante face au « mépris » des Africains.
Les événements récents qui ont vu l’humiliation de la France au pays d’Assimi Goïta, avec le renvoi de son allié Danois sans autre forme de procédure, celui de son ambassadeur à qui les militaires au pouvoir ont donné 72 H pour quitter le sol malien comme un mari ferait à une femme adultérine, nous amène à ne pas penser un seul instant que le voyage de l’incarnation de la puissance de feu française comme ministre y aura un discours de paix. Ou alors, on le sait : qui veut la paix prépare la guerre. La guerre au Sahel est déjà ouvertement lancée au avec la présence russe au Mali qui met la France dans tous ses états. Une présence intolérable pour l’union européenne.
L’effet Goïta depuis le Mali
La présence russe dans cette région du monde a même fait atterrir les États-Unis sur ce sol africain avec un regard nouveau et vicieux. D’autant plus que ceux-ci ne sont jamais loin pour contrecarrer l’expansion de l’influence russe n’importe où sur cette terre. Florence Parly serait donc au Niger pour 3 raisons propres à l’ADN des agissements de la France en Afrique. Négocier pour une nouvelle base pour continuer ses projets non avoués, ceux qui sont cachés dans le Sahel.
Soit encore demander une base arrière pour attaquer le Mali, ou trouver un repli pour un commando qui le fera. Soit encore demander au président Nigérien, tout en lui rappelant ce qu’elle a fait pour son arrivée au pouvoir, de jouer aux espions contre les Russes, trahir les Africains et de rester son bras séculier contre ces africains qui se révoltent de plus en plus contre elle. Certes, la Côte d’Ivoire est là, avec Alassane Ouattara. Mais prévenir vaut mieux que guérir tandis que ça bout. La survie de la France dépend de beaucoup du Sahel et des territoires qu’elle a appauvrit en 130 ans tels que le Mali, le Niger, (la Guinée aussi), la Côte d’Ivoire sûrement, voire le Tchad où déjà elle aurait réussi à remplacer le père par son fils.
4 coups d’Etat sous Parly en 2 ans
L’uranium du Niger et des matériaux rares du mali, le sous-sol riche du Sahel, des intérêts géopolitiques, les nouvelles routes chinoises de la soie, la présence russe et l’effet Goïta sont autant de questions qui touchent l’existence même de la France sur terre. Ce n’est pas un hasard si 4 coups d’Etat ont été enregistrés dans la partie Ouest africaine. Remplacement des dirigeants maîtrisé ou non, voulu ou pas, provoqué ou non, il faut rester au Mali et tenir le Burkina Faso, le Niger, la Guinée pour mieux surveiller les Russes déjà au Mali.
Tout ce qui fait que, malgré les crachats, les humiliations en mondovision, la France par son Ministre des affaires étrangères ait annoncé sa volonté de ne pas opter pour son départ du Mal. Alors même que tout ce que pose comme acte politique le pouvoir en place, y compris la dénonciation des accords de coopération militaire déposée sur la table du froid diplomatico-militaire actuel entre les deux pays, donne au pays d’Emmanuel Macron de quitter le Mali avec un peu de dignité. Pour tout ceci pensons-nous que c’est en ce moment que la nature vengeresse et meurtrière de la France sait remonter à la surface.
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