Les débats qui se sont tenus sur les chaînes de télés dimanche, 20 août 2023 au Cameroun, et plus particulièrement sur Vision 4, ont eu le bénéfice de présenter en mondovision le niveau intellectuel et la qualité de manager des présidents de clubs du Championnat de football Elite One. Sur Vision 4, et exceptionnellement en cette occasion en format large de 5 heures de temps, le journaliste Bruno Bidjang a permis aux uns et aux autres de se vendre chèrement ou moins en présentant leurs préoccupations sur la gestion du football camerounais sous la présidence de Samuel Eto’o Fils, ancien footballeur et ancien capitaine des Lions indomptables.
Seulement, si le plateau composé des acteurs connus du milieu footballistique camerounais tels que Nkou Mvondo du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et Président de Ngaoundéré FC, Pierre Batamack le PDG d’Avion du Nkam, Njalla Quan Junior, élite du milieu sportif du Sud-Ouest (héritier pas convaincant de papa ) ou Parfait Siki, ex-SG de la Fécafoot, promettait un niveau de débat relevé et constructif, l’on a eu plutôt droit à une rencontre clivante de règlement de comptes et de démonstration d’égos surdimensionnés et vils de certains qui ne maitrisaient apparemment pas le sujet.
Si jeunesse savait … que rien de nouveau sur terre
Dans cette dernière classe se sont malheureusement retrouvés notre cher ami Donald Ngameni, jeune président de l’Unisport du Haut-Nkam, dont les interventions ont tout le long du débat manqué de profondeur et de causes défendues qui ne soient autres que ses intérêts exclusivement perso et Njalla Quan Junior qui clairement défendait sa place au soleil en fragilisant l’héritage familial. Dire qu’on soit sur le plateau pour parler du football camerounais, en qualité de président de club, et faire 5 heures de plateau à ne parler que de son envie de voir dégager le president de la Fédération Samuel Eto’o en s’appuyant sur les manquements d’une élection passée depuis 3 années est une incongruité à nulle autre pareille.
Un président de club sérieux sur un plateau aussi sérieux trouvera toujours une occasion de vendre à bien l’image de son club. Si Parfait Siki a ses comptes à régler avec la « tour hantée de Tsinga » après 6 mois passés au gnouf, il nous a été bien difficile de comprendre l’acharnement du jeune Ngameni à refuser de dire un mot sur ses attentes de la gestion des championnats nationaux, son club relégué ou pas en niveau inférieur, de faire le débat réel de la gestion des championnats. Il réclama plutôt l’établissement d’une bonne gestion de l’équipe nationale. Un président de club !
Des arguments de perdants des présidents de clubs contre Samuel Eto’o
Finalement, le débat est resté au plus bas avec ces deux présidents de clubs. Heureusement pour la soif des téléspectateurs, la bonne expertise du Président Batamack et le Professeur Nkou Mvodo comme juriste ayant du mal à transmettre son expérience aux jeunes en face qui avaient des idées préconçues et présentant tous les signes d’être en mission commandée contre les intérêts du football camerounais.
Des Présidents de clubs ont passé 5 heures du temps passés à discuter de l’interprétation juridico-émorionnelle des décisions du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), à se renvoyer des articles au visage, à se croire à la cour du roi Pétaud au mépris des oreilles et des yeux des téléspectateurs et à prononcer 250 fois le nom de Samuel Eto’o, le tout en jurant n’être pas venus faire le procès d’un individu. (LIRE AUSSI : Clash entre Professeur Bahebeck et Colonel Badjeck sur vision 4).
