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Make noise : l’expression d’Ali Bongo fait tabac en Afrique

Ali Bongo demandant de Make Noise

Alors que le Gabon présentait au monde le général Oligui comme nouvel homme fort du pays, Ali Bongo offrait au monde « Make noise », une expression qui allait diluer sa perte du pouvoir dans un challenge fulgurant de comédie dans les réseaux sociaux. Make noise devient à ce jour l’une des expressions, sinon l’expression la plus utilisée dans les réseaux sociaux ces 24 dernières heures. Le passé d’artiste musicien, de rappeur et fils de la célèbre artiste Patience Dabany à fait le reste dans la noyade de son appel, en plus de sa longévité au pouvoir. En plus des réseaux impérialistes qui ne le voulaient plus à ce poste.




MAKE NOIS, l’appel d’Ali Bongo à ses amis, africains et occidentaux, anglo-saxons ou non, à conjuguée plutôt avec d’autres forces du temps issues de sa longévité au pouvoir. Alors qu’il est mis en résidence surveillée, que son pouvoir lui échapper après une élection qui lui donnait vainqueur avec 64% des votes exprimés, le président déchu demande au monde de faire du bruit pour le remettre au pouvoir, pour sauver son siège ou il venait de passer 14 ans. Selon certains contre la volonté des Gabonais.

Make noise inspire le monde

A voir la mobilisation de certains de ses compatriotes autour du nouveau bloc de pouvoir, et de la non résistance des citoyens à se lever pour lui, on peut le dire sans risque de se tromper que le bruit demandé ne pouvoir devenir que dérisoire. Make noise se mange à présent dans et avec toutes les sauces . Comédiens, musiciens, créateurs de contenus, humoristes, animateurs radio, bloggeurs, animateurs radio, caricaturistes, influenceurs divers, se sont donné rendez-vous dans leur plate-forme habituelle pour MAKE NOISE, pour Ali Bongo. Et ça va dans tous les sens, mais jamais dans le sens de se poser la question sur les nouveaux venus.




Le départ de la famille Bongo du pouvoir au Gabon a pris le pas sur la réalité précaire et des enjeux énormes qui se jouent derrière ce coup de force armée. Alors que commence au Gabon la guerre du manganèse et du pétrole, de la transformation sur place des produits du sol et du sous-sol, les Gabonais dansent les nouveaux tubes des artistes et des créateurs de contenus axés sur l’expression Make noise. Jusqu’à quand reviendront-ils sur le combat de leur libération réelle contre les forces endogènes en concubinage incestueux avec des forces exogènes contres les intérêts réels de l’état gabonais. (LIRE AUSSI : Putsch au Gabon : le Cameroun donne sa position officielle).

Saimondy

Directeur de la publication de Saimondy. Analyste géopolitique, Journaliste-écrivain et éditeur, artiste musicien et producteur.

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