Donald Trump divise l’Amérique avec des propos racistes et xénophobes
Une nouvelle provocation raciste du président Américain Donald Trump teinte de controverses mais clairement xénophobe. Il aurait déjà en début 2018 qualifié les Etats africains de « pays de merde ». Et face à la pression des organismes de droits de l’homme, il vient de reculer dans son projet de renvoyer dans leur pays d’origine des immigrés clandestins. Et chaque jour, il rêve de faire oublier la présidence de Barack Obama, le 44ème président des USA. De « great again », on va droit à » white again ».
Plusieurs responsables démocrates ont qualifié le président de « raciste » et « xénophobe » après un tweet où Donald Trump parlait des origines des élues Américaines avec qui le courant ne passe pas depuis un certain temps. Depuis qu’il est à la maison blanche, le successeur de Barack Obama ne cesse de multiplier des propos qui le mettent en disgrâce non seulement avec le peuple américain, mais également avec la communauté internationale. Des propos qui font de lui l’un des dirigeants au monde qui dit ouvertement son mal être auprès des femmes et des autres races.
Les tweets condamnés
Le 14 juillet 2019 à 5 heures 27 minutes, il a présenté ces élues comme étant « originaires de pays dont les gouvernements sont dans une situation totalement catastrophique, les pires, plus corrompus et ineptes au monde (si même ils possèdent un gouvernement qui fonctionne) … Tellement intéressant de voir les élues ‘progressistes’ démocrates du Congrès (…) désormais dire haut et fort et de manière perfide à la population des Etats-Unis, la plus grande et la plus puissante nation de la Terre, comment notre gouvernement doit être dirigé … Pourquoi ne retournent-elles pas dans ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent pour aider à les réparer ? … Ces endroits ont vraiment besoin de votre aide, il faut y aller vite … Je suis sûr que Nancy Pelosi sera très contente de trouver rapidement des voyages gratuits ».
….and viciously telling the people of the United States, the greatest and most powerful Nation on earth, how our government is to be run. Why don’t they go back and help fix the totally broken and crime infested places from which they came. Then come back and show us how….— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 14 juillet 2019
Trump l’incongru
Il n’a pas donné de nom, mais très vite le monde a vite fait de regarder vers celles à qui il reproche de ne pas laisser ses idées politiques tourner rond. On a dans ce groupe de jeunes élues du congrès la très populaire Alexandria Ocasio-Cortez qui est née à New York avec pour origines de Porto Rico, qui est un territoire pourtant américain. Madame Ilhan Omar du Minnesota est arrivée aux États-Unis en tant que réfugiée de Somalie lorsqu’elle était mineure. Et la Palestinienne Rashida Tlaib du Michigan, la première Américaine d’origine palestinienne à siéger au Congrès. En réponse, Alexandria Ocasio-Cortez a tweeté à son tour : « M. le président, le pays dont je viens […] est les États-Unis ». Pour le démocrate Ben Ray Lujan, l’un des plus hauts responsables hispaniques du Congrès : « C’est un tweet raciste … Il s’agit de citoyennes américaines élues par les électeurs des États-Unis d’Amérique ».
Mais alors qu’on pensait qu’il va se faire petit après cette bourde, ce 16 juillet 2019, Donald Trump en remet plutôt une couche par une nouvelle série de tweet : « Ce groupe de quatre personnes … elles se plaignent constamment … Ce sont des gens qui haïssent notre pays. Elles lui vouent une haine viscérale … la haine qu’elles ont pour Israël et l’amour qu’elles ont pour des ennemis comme Al-Qaïda … Si vous n’êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir ». Ce qui a fait réagir Nancy Pelosi qui dirige le Congrès et dont les origines sont italiennes « Je rejette les commentaires xénophobes de Donald Trump qui sont destinés à diviser notre nation … une attaque de la part du président … Lorsque @realDonaldTrump demande à quatre femmes du Congrès américain de rentrer dans leur pays, il réaffirme son plan visant à « Redonner de la splendeur à l’Amérique » afin de rendre l’Amérique à nouveau blanche. Notre diversité est notre force et notre unité est notre puissance ».
En savoir plus sur Saimondy
Subscribe to get the latest posts sent to your email.