SANTÉ

Du sexe après 50 ans contre le cancer, selon une étude publiée au Tancet

Du sexe après 50 ans contre le Cancer

Du sexe à gogo après 50 ans lutte contre le cancer, selon deux enquêtes publiées ce 3 septembre 2019 dans la revue scientifique britannique The Lancet. Il serait désormais la principale cause de décès dans les pays riches. Plusieurs organes peuvent être touchés par les cellules cancéreuses. Les poumons, la peau, ou encore les seins. Le cancer gagne du terrain sur les autres tueuses silencieuses dans le monde. Plus de 40% des décès en 2017, soit 17,7 millions de personnes environ. Mais si les statistiques des pays à hauts revenus sont connus, en Afrique  où les maladies cardiovasculaires sont beaucoup plus mortelles, on craint que cela ne soient encore pire. Vue les difficultés que l’on observe dans bien de pays encore dans le dépistage et la prise en charge à temps des patients. En ce jour dans le monde, cette maladie peut se réclamer, à elle toute seule de 26% des cas de décès.

Les scientifiques recommandent de plus en plus une forte activité sexuelle après 50 ans. Comme le sport, l’activité sexuelle régule plusieurs choses dans notre organisme. Le sexe, c’est bon pour la santé ! C’est en tout cas ce que suggère une récente étude, selon laquelle l’abstinence augmenterait le risque de maladies graves, ou pourrait en être un symptôme précoce. Le désir sexuel qui nous quitte après 50 ans serait alors un signe d’un début de  vieillissement que l’on peut ralentir par le sexe. Dans le couple, on a constaté que le désir sexuel faiblit avec le temps. La vie de responsabilités multiples nous fait penser à autres choses. On est préoccupé par des enfants, des projets de vie, par une réalisation qui met de côté la jouissance sexuelle. Cependant, selon cette étude récente, l’abstinence sexuelle peut avoir des conséquences plus sérieuses que vous ne le pensez.

Le sexe contre des maladies graves

D’après les chercheurs, la baisse progressive de la libido peut également être le signe avant-coureur d’une maladie. « Il est important de se rappeler que le sexe est une forme d’activité physique. Tout exercice est bénéfique pour la santé, et le sexe ne fait pas exception », souligne le Dr. Lee Smith, auteur principal de cette étude, publiée dans la revue Archives of Sexual Behavior. Il a utilisé les données d’hommes et de femmes de plus de 50 ans, participant à l’English Longitudinal Study of Ageing. Des travaux de longue durée sur le vieillissement de la population britannique. Elle révèle que parmi les hommes dont la libido est restée stable, ou s’est même accrue, un peu plus de 15 % ont développé une maladie ou un handicap chronique, comme le diabète oul’arthrite, dans les quatre ans qui ont suivi leur réponse au questionnaire.

Leur taux de cancer était de 4,3 %. Mais ce taux s’est avéré bien plus élevé chez les hommes dont la libido a diminuée. 1/5, soit 20 %, a été diagnostiqué d’une maladie qui, selon eux, les a affecté sur une longue période, ou bien est susceptible de durer. Leur taux de cancer était de 6,7 %. Une étude de l’Anglia Ruskin University, réalisée sur plus de 5 700 britanniques âgés de 50 ans et plus, révèle, elle, que les hommes qui ont moins de rapports sexuels après cet âge voient leur risque de maladies graves augmenter de plus de 2/3. Ils ont aussi 63 % plus de chances d’avoir un cancer et sont 41 % plus susceptibles de développer une pathologie chronique. Quant aux femmes, 64 % auraient plus de risques d’être en mauvaise santé, mais pas forcément d’avoir une maladie grave. Faites du sexe contre le Cancer.

Saimondy

Directeur de la publication de Saimondy. Analyste géopolitique, Journaliste-écrivain et éditeur, artiste musicien et producteur.

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