Faso : Capitaine Traoré donne 1 mois à la France pour fermer ses bases militaires
Le Burkina Faso fait parler de lui depuis quelques jours avec la demande du gouvernement de transition à la France, ancienne puissance coloniale, de démanteler toutes ses bases militaires installées sur son territoire d’ici un mois. Le Capitaine Traoré n’a donc pas hésité à suivre les pas du Malien Assimi Goïta qui a dû y arriver après des mois de combats d’influences, de tensions diplomatiques et d’opérations de barbouzeries géopolitiques et stratégiques dont il est sorti vainqueur. (LIRE AUSSI : Classement des puissances militaires 2022 : +16 places pour le Cameroun)
L’armée française a décidément du maille à partir avec les peuples africains depuis ces dernières 10 années, la jeunesse de ce continent, et de plus en plus avec ses nouveaux hommes forts qui ne veulent plus traiter avec elle dans des relations déséquilibrées dignes de la colonisation. Il faut ici dire que la surdité, la cécité, l’amnésie de cet État européen dans ses relations avec les pays africains jouent beaucoup en sa défaveur. Continuer à penser et à agir en maître des États qui étaient ses anciens territoires alors que les situations sont autres et le monopole brisé, est tout simplement suicidaire.
Le Capitaine TRAORÉ comme le Colonel Assimi Goïta
Parce que des maîtres, l’Afrique n’en veut plus. Ses fils et filles conscients de ce quils représentent pour le monde, du poids économique et diplomatique, et du potentiel stratégique de leur continent, demandent à obtenir le même respect dévolue à tout autre citoyen du monde. Arrivé au pouvoir après un coup d’État en juin dernier, le Capitaine Traoré, tombeur de Damiba qui avait fait en son temps un coup de force contre Kaboré, avait donné des signes directifs des nouveaux combats que va mener dorénavant son pays.
Son discours tranchant avec celui des ses deux prédécesseurs le jour de sa prise de pouvoir et le positionnement alertant de son premier ministre, beaucoup plus révolutionnaire, rappela à juste titre à plus d’un dans le monde, aux Africains en particulier, le très regretté panafricain Thomas Isodore Sankara dont la responsabilité de la mort est, selon des dizaines d’enquêtes, de témoignages et de documentaires, du fait des Français. Et plus précisément du Président François Mitterand. D’aucun disent, avec la complicité du président ivoirien Félix Houphouët Boigny. E
La fin de tout en Afrique
n gros donc, non seulement le sentiment issu du contentieux historique rend le pays dirigé par Emmanuel Macron, très arrogant en terre africaine, tout simplement repoussant. En plus, les agissements de barbouzes et l’inefficacité de son armée face à la poussée terroriste, en a finalement fait un élément nuisible et inutile pour le peuple Burkinabè qui lui demande donc de partir. Ceci rappelle, n’est-ce pas, du déjà vu, notamment au Mali où le Colonel Assimi Goïta a soustrait courageusement du sol malien les troupes Barkhane et autres bases milititaires qui étaient essaimées au pays de Soudiata Keita.
Que comprendre de ce nouvel ordre mondial qui naît en Afrique pour le.meilleur du monde entier ? Sûrement que l’Afrique a su générer inattenduement un nouvel Africain qui n’a aucun complexe ni aucune peur face à l’Occident. D’ailleurs son réveil ou mieux son avènement fait de plus en plus croire que l’on va vers l’europessimisme. Nous allons de plus en plus vers la fin de l’abondance en Occident, après la fin de l’hégémonie occidentale. Le coup de grâce dans cette partie de l’Afrique viendra sûrement de l’entrée en jeu des paramilitaires Russes, le cauchemar des dirigeants occidentaux.
Au Capitaine Traoré donc d’achever le processus de décolonisation de son pays, du moins d’atteindre le niveau de son voisin malien. Le rêve étant de voir la Guinée les rejoindre dans cet élan afin d’aboutir pourquoi pas à un nouveau découpage territorial, voire au retour du Royaume Abomey ou du Ghana.
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